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Trouver son chemin

  • Gabrielle Ferron
    D’administration à animation et recherche culturelles
    Agente, relations avec les partenaires pour Opération Enfant Soleil depuis 3 ans

Quel est votre parcours?
Après des études collégiales en arts et lettres profil communications, je me suis inscrite en administration à l’UQAM. Je voulais devenir directrice de publicité, mais j’ai déchanté au bout d’un an : je ne me reconnaissais pas. J’ai donc passé en revue tous les programmes de l’UQAM, et pour chacun, j’ai regardé en détail les cours offerts. J’ai finalement décidé de m’inscrire au bac en animation et recherche culturelles.

Avez-vous hésité avant de faire le saut?
Oui, beaucoup. Je me disais que pour faire le métier dont j’avais envie, je devrais peut-être continuer même si je n’aimais pas les études. Et j’ai toujours terminé ce que je commençais dans la vie, alors c’était difficile pour moi d’assumer ce choix, que je voyais comme un échec.

Que diriez-vous à un étudiant qui songe à changer de programme?
De ne pas hésiter à changer, mais en réfléchissant bien et en cherchant un fil conducteur en lien avec ses intérêts. C’est normal, à 16 ans, de ne pas savoir ce qu’on veut faire, mais il faut se dire que toutes les expériences qu’on accumule finissent par nous servir au bout du compte.

  • Rafael Aldabas
    D’urbanisme à optométrie
    Étudiant au bac structure d’accueil

Quel est votre parcours?
J’ai fait la technique en design d’intérieur au Cégep Marie-Victorin, pour ensuite m’inscrire au bac en urbanisme à l’UQAM. Je suis présentement inscrit au bac «120 crédits structure d’accueil» de l’Université de Montréal, qui consiste à faire les préalables requis pour me diriger vers l’optométrie.  

Pourquoi avoir changé de programme?
Les rapports humains et le domaine médical prenaient de plus en plus de place dans mon esprit. Je souhaite aider les gens et avoir un impact positif sur leur santé.

Avez-vous hésité avant de changer?
J’ai beaucoup hésité : je n’ai pas consulté d’orienteur, mais j’ai fait des tests d’orientation en ligne pour valider mon choix. Aujourd’hui, je crois que le métier vers lequel je me dirige correspond à ce que je désire faire comme travail.   

Que diriez-vous à un étudiant qui se demande s’il devrait changer de programme?
Il n’est pas facile de savoir s’il faut changer de programme. Mais lorsqu’on se pose la question, c’est souvent un signe qu’on n’est pas à la bonne place. Je crois qu’il n’est jamais trop tard pour suivre ses passions.

  • Loic Pravaz
    De sciences politiques à arts graphiques
    Photographe-graphiste depuis 4 ans

Quel est votre parcours?
À l’université, j’ai choisi les sciences politiques parce qu’elles mènent à peu près à tout, et je voulais m’assurer de ne pas me fermer de portes. Issu d’une famille de médecins, de fiscalistes et de chefs d’entreprise, j’ai fait un choix d’études qui correspond à l’avenir auquel on s’attendait pour moi. Finalement, je trouvais le programme trop général. J’avais plutôt envie d’apprendre un métier, et le secteur des arts appliqués m’interpellait.

Avez-vous hésité avant de changer?

Oui, beaucoup. J’en ai parlé à mon entourage et je me suis rendu chez un conseiller d’orientation de mon université, qui m’a conseillé de faire un baccalauréat en arts graphiques.

Avec le recul, croyez-vous avoir fait le bon choix?

Je ne le regrette pas du tout! Aujourd’hui, je fais le métier que j’aime, et il me fait vivre.

Que diriez-vous à un étudiant qui songe à changer de programme?
Chacun doit définir ce qui doit guider ses choix. À ceux qui veulent avant tout s’épanouir et acquérir une compétence qui leur ressemble, je dirais : écoute ton cœur. C’est cette seconde option qui m’a motivé. Ça n’a pas été l’option la plus facile, mais si je devais recommencer, je n’hésiterais plus.

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