Surmonter le stress de l’intégration
Santé. Obtenir le poste convoité, c’est une chose. Mais quand arrive l’ultime étape d’intégrer ses nouvelles fonctions, le stress peut prendre beaucoup de place.
«Les événements sont neutres en soi, c’est la manière dont on y réagit sur le plan émotionnel qui cause le stress. En fait, celui-ci se définit comme un sentiment de perte de contrôle. Lorsqu’on vit quelque chose qui génère chez soi ce sentiment, il faut s’arrêter pour se demander : qu’est-ce qui me manque pour que je sois à l’aise dans la situation? De l’information? De la formation? Du repos? Qu’est-ce que je peux faire pour obtenir ce dont j’ai besoin?» explique Sylvie Boisvert, coach professionnelle accréditée en gestion du stress.
«Le flou provoque du stress en raison des biais de perceptions, ajoute Mme Boivert. Pour partir du bon pied dans un nouvel emploi, il faut donc clarifier les attentes de notre supérieur envers nous et parler des nôtres également. Par exemple, on peut s’informer d’emblée sur la façon dont notre travail sera évalué : y aura-t-il des évaluations de rendement? Une période de probation? Si on reste dans le flou, on fait du mieux qu’on peut sans jamais vraiment savoir si on est correct, ce qui génère du stress.»
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«Lorsqu’on intègre une nouvelle équipe de travail, on doit mettre notre intelligence émotionnelle à profit, coiffer le chapeau d’observateur, s’intéresser aux autres et apprendre d’eux, observer la dynamique d’équipe, essayer de comprendre quel sera notre rôle dans cette équipe, etc., conseille-t-elle. Et quand on a des questions, surtout si elles touchent des sujets délicats, il est bien d’avoir recours à la méthode des 3 B : s’assurer de s’adresser à la Bonne personne, dans le Bon contexte, alors que chacun est dans un Bon état d’esprit.»
Tiré de L’unique répertoire des entreprises qui recrutent,
édition 2011-2012, Septembre éditeur