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Course contre la montre

Orientation & Cie
Photo: Métro
Josée Landry, conseillère d'orientation - Métro

Vous êtes sûrement nombreux à savoir ce que représente la date butoir du 1er mars…

Oui, c’est la date limite pour cotiser à son REER, mais c’est aussi la date limite pour s’inscrire à un programme collégial ou universitaire afin de commencer à l’automne. Et c’est là que l’angoisse peut se pointer: peur de se tromper, difficulté à trouver un second choix intéressant et à choisir un établissement scolaire, etc.

Importance du soutien dans le choix d’un programme

Sachez tout d’abord qu’être accompagné dans ce processus de décision est une bonne idée. Toutefois, pour rencontrer un conseiller d’orientation, il est «minuit moins une».

Si vous contactez le service d’orientation de votre école, il est encore possible d’obtenir un rendez-vous. On s’attend toujours à recevoir plus de demandes de consultation en février et on tente de rencontrer toutes les personnes.

Cédant à la pression de choisir au plus vite, vous pourriez être tenté par les solutions rapides, comme les tests instantanés en ligne.

Ceux-ci, souvent gratuits, vous présentent une liste de métiers ou de professions qui correspondent à votre profil.

Bien que cela puisse représenter un outil d’exploration, il ne faut pas considérer cette solution comme une démarche d’orientation. Cette dernière ne peut être faite que grâce à l’accompagnement d’un c.o.

Portes ouvertes

Si vous avez déjà une bonne idée de votre choix de programme et si vous souhaitez le valider, vous pouvez visiter les établissements scolaires qui vous intéressent.

Les dates des portes ouvertes se trouvent sur les sites web des services régionaux d’admission, pour le collégial. Pour les programmes universitaires, vous devez consulter les sites web de chaque université.

On anticipe parfois des catastrophes là où, en fin de compte, il y a de belles découvertes. L’ouverture est certainement meilleure conseillère que la panique et la pression.

Il n’est pas trop tard, car plusieurs établissements tiennent des soirées portes ouvertes en février. Vous y rencontrerez des enseignants et des étudiants avec qui vous pourrez discuter et à qui vous pourrez poser vos questions. Il s’agit pour plusieurs d’une activité d’exploration très éclairante.

Le choix d’un programme et la vie étudiante

Au stress lié au choix d’un programme s’ajoute parfois la décision de quitter le nid familial pour aller vivre en appartement ou en résidence.

Avouons-le, pour certains, cela représente la liberté, l’indépendance et l’autonomie. Cependant, pour d’autres, il s’agit plutôt d’un moment stressant qui représente une coupure avec la vie familiale ou l’angoisse de ne pas arriver à se faire un nouveau réseau d’amis.

Il s’agit là d’une adaptation importante, qui marque un moment charnière de la vie. Il est important d’être bien accompagné et d’en discuter pour comprendre quels sont vos besoins.

Dans ma pratique, j’ai accompagné tant des personnes qui appréciaient et même recherchaient ces changements que des personnes qui les craignaient. La seule bonne réponse est celle qui convient à vos besoins.

Jamais un cul-de-sac!

En terminant, je vous rappelle que les situations sans issue sont plutôt rares.

Si vous n’êtes pas accepté au cégep dès le premier tour, dites-vous qu’il y en aura deux autres.

Si cela ne fonctionne pas cette fois-ci, vous aurez du temps pour réfléchir encore mieux à vos options et bâtir un plan d’action pour la prochaine période d’admission.

À l’université, si vous n’êtes pas accepté dans votre premier choix de programme, sachez que le deuxième sera peut-être aussi bon, voire meilleur.

C’est ce qui m’est arrivé! Mon deuxième choix était le programme des sciences de l’orientation, et je suis tombée amoureuse de ce domaine. J’y œuvre encore après plus de 25 années!

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