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Passionné par l’ONU

Photo: Métro

Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le Conseil jeunesse de Montréal, des portraits de jeunes inspirants.

Afin de sensibiliser le public étudiant aux enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux, William Grenier-Chalifoux s’implique au sein de l’Association canadienne pour les Nations unies du Grand Montréal (ACNU).

Qu’est-ce qui vous a incité à vous impliquer au sein de l’ACNU?
Je me passionne pour le rôle des Nations unies. Cette passion est née lorsque j’étais étudiant en sciences humaines au Cégep Montmorency. Dans le cadre d’un cours en politique, j’ai participé à un stage de simulation au siège des Nations unies à New York. L’expérience a éveillé mon intérêt pour cette organisation internationale. Je m’implique d’ailleurs au sein du Club Onu Montmorency afin de collaborer à la logistique, à l’organisation et à la formation des étudiants désirant participer à ce même stage.

Pendant mon baccalauréat en communication politique à l’UQAM, j’ai commencé à m’impliquer au sein de l’ACNU afin de nourrir ma passion pour les Nations unies. Au départ, j’étais gestionnaire du comité étudiant. Maintenant, je suis membre du conseil d’administration.

Quelles sont vos tâches en tant que membre du conseil d’administration de l’ACNU?
Je m’occupe beaucoup des communications. C’est moi qui gère le site internet et la page Facebook de l’Association. Je participe également à l’organisation de conférences mensuelles; j’aide à la logistique et je m’occupe de l’accueil. Le plus gros projet sur lequel je travaille est la Journée internationale des Nations unies, qui a lieu le 24 octobre de chaque année. Il s’agit d’une journée complète de conférences avec des intervenants de différents organismes montréalais, dont Oxfam et l’UNESCO, et des professeurs. Simultanément, il y a un forum où différents intervenants viennent expliquer leur rôle auprès des Nations unies. C’est un gros événement. Je ne compte plus les heures que j’y consacre, afin qu’il se réalise, qu’il soit pertinent et qu’il attire le plus de monde possible.

Que retirez-vous de votre implication bénévole?
Ça me permet de rencontrer une foule de personnes et de me créer un petit réseau «Nations unies». C’est en organisant ces événements que j’ai constaté le grand nombre d’organismes qu’il y a à Montréal. Tisser des liens avec différentes personnes permet également de créer un débat d’idées, qui mène parfois à l’organisation d’autres événements. Tout ça me permet de m’élever intellectuellement; c’est ça, ma paye!

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En rafale

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui désire s’engager dans sa communauté pour la première fois?
Je lui suggérerais de passer par son établissement scolaire afin d’intégrer une association étudiante. Je lui dirais également de ne pas se contenter d’être présent aux réunions, mais plutôt d’être actif, d’y tenir un rôle.

Si vous étiez maire de Montréal, quelle serait la première amélioration que vous apporteriez à la ville?
J’adore le transport en commun, mais je travaillerais afin de le rendre plus efficace, notamment avec des applications qui permettraient de suivre le trajet d’un autobus en temps réel à l’aide d’un téléphone intelligent.

La devise de Montréal est Concordia Salus (le salut par la concorde). Quelle est la vôtre?
Mon grand-père Grenier dit souvent: «Chez les Grenier, il n’y a personne qui chôme!» C’est un peu ma devise: rester actif et engagé.

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