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Sécurisation augmentée aux abords de deux écoles à Lachine

Les abords de certaines écoles de Lachine seront sécurisés. C’est le cas de l’école primaire Victor-Thérien où un dos-d’âne sera installé en juillet.

La conduite dangereuse de plusieurs usagers de la route, dont des parents qui viennent déposer leurs enfants près du débarcadère pour autobus, est un problème sérieux, selon la secrétaire de Victor-Thérien, Djouha Khanouis. Certains effectuent un demi-tour dans les entrées résidentielles et reculent vers les enfants.

«Je ne sais pas si dangereux est un mot assez gros. C’est fou. Nous aimerions une rue à sens unique sur la 43e», soutient Mme Khanouis.

Entre temps, le dos-d’âne sera installé sur l’avenue tout juste en face de l’école pour ralentir le trafic.

L’arrondissement Lachine est au courant de la situation. «Ce secteur est actuellement à l’étude. On devrait arriver avec une proposition prochainement pour l’école et pour les citoyens. On connaît très bien cet enjeu», souligne le conseiller de l’arrondissement et membre de la Commission de la sécurité publique, Younes Boukala.

Aucun accident impliquant des écoliers n’est survenu dans les dernières années.

Un dos-d’âne sera aussi installé au Collège Saint-Louis. Il pourrait se trouver sur la 36e Avenue, mais l’endroit précis est à confirmer.

Financement

Ces aménagements s’inscrivent dans le cadre du Programme de sécurisation aux abords des écoles (PSAE) de la Ville de Montréal. Pour 2021, les interventions touchent 39 écoles dans 13 arrondissements de la métropole, représentant un investissement de 10 M$.

Éric Alan Caldwell, responsable de l’urbanisme et de la mobilité au comité exécutif de la ville-centre, fait valoir qu’il est essentiel de prendre des mesures efficaces pour diminuer le risque de collision autour de ces écoles.
Il précise que l’amélioration de la sécurité aux abords des établissements scolaires reste une priorité pour l’administration municipale.

«Chaque accident en est un de trop et c’est pourquoi nous déployons des mesures importantes pour protéger nos jeunes. La sécurité des déplacements de nos tout-petits s’améliore peu à peu et ce n’est que le début», a souligné M. Caldwell.

En collaboration avec Frédéric Hountondji

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Le rôle du conseiller d’orientation

La majorité des commissions scolaires et des écoles privées du Québec offrent les services d’un conseiller d’orientation. Mais à qui s’adresse ce service et en quoi consiste‑t‑il exactement?

Devant plus de 4 000 formations scolaires, 1 300 métiers et professions et un nombre incalculable de sites web portant sur le sujet, il est normal qu’un jeune puisse devenir anxieux lorsqu’il doit faire un choix de formation ou de carrière!

Heureusement, il peut se tourner vers le conseiller d’orientation (c.o.) de son école pour être guidé et outillé. Mais le conseiller d’orientation peut aussi offrir du soutien à d’autres personnes.

Un guide auprès des élèves

Le conseiller d’orientation en milieu scolaire aide les élèves à développer une meilleure connaissance d’eux-mêmes, notamment en les invitant à porter attention à leurs traits de personnalité, leurs aptitudes, leurs valeurs et leurs intérêts, et en les accompagnant dans le choix d’une formation ou d’une profession.

Un guide auprès des enseignants et de la direction

Auprès de la direction et des enseignants, il peut aussi jouer un rôle de soutien et de conseiller, notamment lors de la mise en place de plans d’intervention, de l’implantation des contenus obligatoires en orientation scolaire et professionnelle ou encore, lors d’activités orientantes (capsules sur les métiers et professions, conférences, visites scolaires et industrielles, journées carrières, stages d’un jour).

Intervention auprès des élèves

Le c.o. intervient principalement au deuxième cycle du secondaire. Toutefois, dans certaines écoles, les jeunes commencent à le côtoyer dès le premier cycle. Le conseiller est amené à faire certaines interventions, selon les écoles.

• 1re et 2e secondaires : il peut offrir quelques présences en classe. Ses interventions visent la persévérance scolaire et la découverte de soi et des mondes scolaire et professionnel.

• 3e secondaire : en groupe ou en intervention individuelle, le c.o. accompagne les jeunes dans leur découverte de soi, intensifie les activités orientantes et sensibilise les élèves à l’importance de leurs choix de cours pour les années à venir.

• 4e et 5e secondaires : le c.o. accentue les rencontres d’orientation de groupe et, surtout, individuelles. Il aide les élèves à clarifier les éléments clés de leur identité et à préciser leurs champs d’intérêt en vue de leur inscription aux études postsecondaires. Il peut aussi, à l’occasion, faire passer des tests et les interpréter.

La rencontre individuelle

Les rencontres individuelles d’orientation commencent généralement en 4e secondaire. Toutefois, à partir de la 3e secondaire, si l’élève éprouve, par exemple, un manque de motivation à l’école, il peut demander une rencontre individuelle. Le nombre de rencontres est variable d’un élève à l’autre et dépend de ses besoins. Lorsqu’il souhaite seulement recevoir de l’information sur un programme, les rencontres sont moins nombreuses. Dans d’autres situations où, par exemple, le jeune ressent de l’anxiété face à son choix de carrière, une série de rencontres est souvent nécessaire.

Un soutien auprès des parents

Le rôle du c.o. auprès des parents consiste, notamment, à répondre à leurs questionnements à propos des choix auxquels sont confrontés les jeunes, et à fournir de l’information sur le système scolaire et sur les choix de formation.

Le c.o. peut, par exemple, organiser une soirée d’information ou demander à rencontrer personnellement les parents.

Bien que les rencontres du c.o. avec les jeunes soient confidentielles, les parents peuvent partager leurs inquiétudes avec cet expert.

Ultimement, son but est d’aider les parents à demeurer ouverts aux projets et aux remises en question de leur enfant, tout en les invitant à être présents et disponibles pour l’accompagner dans ses démarches.

Cet article a été écrit par Amélie Cournoyer pour Alloprof Parents. La révision scientifique a été assurée par Mireille Moisan, conseillère d’orientation.


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Des milliers d’étudiants sont attendus en ligne aujourd’hui

Près de 5 000 formations professionnelles, collégiales et universitaires seront présentées en ligne au Salon virtuel de l’étudiant du 29 octobre au 6 novembre 2020.

Organisé par L’Événement Carrières, ce salon s’adresse aux étudiants du Québec de 13 à 25 ans qui désirent s’informer sur les formations proposées par les établissements du Québec.

«De toute évidence, le contexte actuel de la COVID-19 amène les jeunes à se questionner sur le choix de carrière qu’ils devront faire. Ce salon est l’occasion à ne pas manquer pour tous ceux et celles qui désirent être informés sur les formations offertes dans de nombreux établissements du Québec,» souligne par voie de communiqué Éric Boutié, fondateur et président de L’Événement Carrières.

Les impacts de la pandémie

Comme pour l’emploi, la situation actuelle a un impact important sur l’offre de formations. En effet, certains secteurs sont en recherche de milliers d’étudiants afin de combler les besoins prévus de la société québécoise dans les prochaines années. C’est le cas des domaines de la santé et des soins aux personnes, de la chimie-biologie ou encore de l’informatique et des TI.

Ce n’est pas moins de 750 formations collégiales, 200 formations professionnelles et 4000 formations universitaires que les exposants du salon auront à offrir aux visiteurs, dans plusieurs régions du Québec.

On remarque aussi que les établissements d’enseignement ont modifié leurs façons de faire, avec plus de la moitié d’entre eux qui proposent maintenant leurs formations en ligne au lieu du format en présentiel.

Clavardage en ligne

Les 29 et 30 octobre, les visiteurs pourront discuter directement avec les exposants, par écrit ou vidéo, afin de se présenter et poser toutes leurs questions.

Les visiteurs pourront échanger avec des professionnels de certains secteurs dans le Pavillon orientation et découverte des métiers ou plusieurs exposants seront là pour présenter leur secteur, tels que le ministère de la Santé et des Services sociaux, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, l’Ordre des ingénieurs du Québec et bien d’autres.

Des conférences permettront aussi aux étudiants d’assister gratuitement à de nombreuses conférences, en direct ou en rediffusion, afin de faire le plein d’informations utiles.


Pour s’inscrire, les visiteurs doivent se rendre sur le site du Salon virtuel de l’étudiant


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Trouble d’apprentissage : qu’est-ce que la dysphasie?

Un enfant qui vit avec une dysphasie éprouve des problèmes de communication orale et, souvent, écrite. Bien que ce trouble n’ait aucun impact sur l’intelligence, il peut compliquer la période des devoirs.

Vivre avec la dysphasie comporte son lot de défis. Heureusement, grâce à un suivi adéquat et à quelques trucs, il est possible d’accéder à la réussite scolaire. Voici donc quelques pistes de solution pour aider votre enfant à mieux composer avec ce trouble.

Comprendre la dysphasie

La dysphasie est un trouble du développement du langage qui nuit à la communication verbale. Tout comme les autres DYS (dyslexie, dyspraxie, etc.), elle n’a rien à voir avec l’intelligence. Causée par une dysfonction cérébrale, elle pose essentiellement des problèmes au niveau de l’expression et de la compréhension orale. Cependant, elle peut aussi toucher d’autres fonctions comme :

  • la planification;
  • l’organisation;
  • la motricité fine et globale;
  • l’attention.

Reconnaître les symptômes liés à la compréhension orale

Parce qu’elles sont nombreuses, les manifestations de la dysphasie sont difficiles à répertorier et à énumérer. Et même si seul un spécialiste est en mesure de rendre un diagnostic, voici tout de même quelques signes à ne pas négliger en lien avec la compréhension orale :

  • un vocabulaire moins riche;
  • une mauvaise interprétation des mots abstraits (ex. : semblable, la plupart, etc.);
  • une certaine difficulté à reconnaître le sens des mots interrogatifs (ex. : où, quand, comment, etc.);
  • une difficulté à comprendre les mots qui désignent le temps et l’espace (ex. : en haut, en bas, à gauche, à droite, etc.);
  • et une difficulté à comprendre les nuances.

Reconnaître les symptômes liés à l’expression du langage

Du côté de l’expression du langage, il est possible de remarquer certains symptômes comme :

  • un problème d’articulation et de débit;
  • une tendance à choisir les mauvais mots pour exprimer une idée;
  • une difficulté à construire des phrases;
  • et une mauvaise prononciation des mots.

Chez l’enfant dysphasique, il est également possible de noter :

  • une surutilisation des mots de remplissage (ex. : ça, chose, affaire, etc.);
  • beaucoup d’hésitations lorsqu’il parle;
  • et une mauvaise utilisation des mots de liaison.

Demander une évaluation

Si vous remarquez que votre enfant a quelques difficultés à s’exprimer ou à comprendre ce qu’il lit, vous pouvez en discuter avec son éducateur, son enseignant ou avec nos professionnels. 

Grâce à leur expertise, vous pourrez obtenir quelques exercices à faire avec votre jeune à la maison, afin de l’aider à progresser. Cependant, si les difficultés persistent (généralement plus de 18 mois), il peut être utile de discuter avec un spécialiste. Celui-ci pourrait alors : 

  • poser un diagnostic de dysphasie;
  • aider à cibler les besoins de votre enfant;
  • suggérer la mise en place un plan d’intervention adapté;
  • et diriger votre enfant vers les bons intervenants.

Trouver des trucs pour faciliter la période des devoirs

Puisque la dysphasie peut rendre un peu plus complexe la compréhension de certaines consignes, et même complexifier l’organisation des tâches, vous pouvez essayer de :

  • lire les consignes à haute voix et faire des pauses entre chaque phrase;
  • utiliser un vocabulaire simple;
  • faire des phrases courtes;
  • mimer les actions;
  • utiliser un pictogramme;
  • déterminer chaque étape de la tâche à réaliser;
  • prioriser ses actions;
  • et faire une liste à cocher. 

Cet article a été écrit par Marie-Ève Cloutier pour Alloprof Parents. La révision scientifique a été assurée par Sabah Meziane, orthophoniste.


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10 sacs à dos québécois pour la rentrée 2020

Les sacs à dos suivent les étudiants partout! Absolument indispensable, il fait partie intégrante du style. Cet accessoire peut être à la fois pratique, joli et québécois. Voici une sélection de modèles pour adolescents et adultes qui ne manqueront pas d’attirer l’attention pour la rentrée scolaire.

Sac à dos Charlotte

Le sac à dos végane pour femme Charlotte offre une allure sophistiquée facile à adopter. Offert en trois couleurs : glacier, tan et noir, et fabriqué d’un cuir végane écoresponsable. Le sac Charlotte possède la certification PETA.

140$, Lambert


Sac à dos Sury

Le design minimaliste du sac à dos Sury plait à toutes les fashionistas. Fait à la main dans un atelier de Montréal, avec du cuir pleine fleur à l’état naturel, non retouché. Cela veut donc dire que chaque modèle est unique! Offert en noir, beige et tomate.

320$, Martin Dhust


Sac à dos Prisque cuir Ruby

Le rabat en cuir avec fermeture à bouton français est d’un chic fou! Fait à la main, à Montréal, ce sac à dos est conçu de cuir pleine fleur. Il y a une division intérieure pour contenir une tablette ainsi qu’un ordinateur portable de 13 po.

300$, Cantin


Sac à dos Colton – Loom

Les sacs à dos à rabat ont gagné en popularité ces derniers temps. Le côté pratique et esthétique se combine parfaitement dans ce style de sac. Offert en noir et en kombucha. On adore la petite poche conçue pour mettre le téléphone intelligent!

155$, Matt & Nat


Sac à dos Émilie techno midi

Ce sac convertible permet de passer du sac à dos au sac bandoulière en moins de deux! Fait à la main de cuir végane texturé, il est possible de personnaliser le sac de A à Z : l’intérieur, l’extérieur, les poignées, les bandes latérales…

180$, Kanevas


Sac à dos Fourrure Fairmount

Pouvant contenir un ordinateur de 15 pouces, ce sac à dos à fermeture à rabat est fabriqué de cuir de vache et de fourrure recyclée de raton laveur ou de coyote. Le dos rembourré et la poignée du dessus sont de petits plus qu’on aime!

545$ (actuellement en solde à 315$), Lowell


Sac à dos

Fabriqué à Repentigny, ces sacs à dos sont faits de cuir végane et de nylon. Ils sont offerts en plusieurs couleurs. Imperméables, urbains et légers, ils se traînent aisément et conviennes à toutes situations.

80$, boutique CreationMo sur Etsy


Sac à dos Fullum

Ce sac à dos en cuir et en toile de coton ciré et muni d’une anse en bois de frêne massif recyclé de Montréal. Il peut contenir un ordinateur de 15 pouces. Offert en cuir noir huilé et toile de coton ciré noire et en cuir brun cognac et toile de coton ciré brun sable.

330$ (actuellement en solde à 250$), Veinage par Violaine Tétreault


Sac à dos BP 78

Fait en carbone et en cuir «Sao Paulo» (tanné végétal), ce sac est fait d’un compartiment principal muni d’une grande poche zippée et 2 grands compartiments. Doublé de la doublure signature Piumi. Offert en couleur kaki et noir.

325$ (actuellement 195$), M0851


Sac à dos Minimale

Épuré et classique à souhait, le design de ce sac à dos est distingué. Fabriqué avec un cuir 3-4 oz d’épaisseur, il conserve donc sa forme, même lorsque vide. Disponible en noir, cognac et tan et en deux dimensions.

280$, Woolfell


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Alloprof dévoile sa nouvelle plateforme web

Alloprof, l’organisme d’aide aux devoirs, a dévoilé ce matin le fruit de près d’un an de travail: une toute nouvelle plateforme web à la fine pointe de la technologie afin de soutenir les jeunes élèves et leurs parents dans la persévérance scolaire.

Nouvelle plateforme web simplifiée

La nouvelle plateforme d’Alloprof intègre un outil de recherche guidée facilitant la recherche de sujets, contenus, matières et exercices, autant sur ordinateur qu’appareil mobile, ainsi que des recommandations de contenus selon le profil de l’utilisateur. Afin de rendre l’apprentissage encore plus intuitif, la navigation et l’ergonomie ont été simplifiées, et de nouvelles images et vidéos ont été intégrées à la plateforme.

«Ce que l’on souhaite, c’est que les importantes améliorations mises en place contribuent à l’augmentation de la réussite scolaire des élèves. Les jeunes apprennent tous à leur manière, et ces nouvelles fonctionnalités promettent d’accroitre la capacité de la plateforme à personnaliser l’expérience de l’apprentissage et donc de doubler l’utilisation des services d’Alloprof d’ici trois ans.» – Sandrine Faust, directrice générale et cofondatrice d’Alloprof.

D’ici trois ans, l’organisation prévoit aider 80% des élèves du Québec, alors qu’il en soutient actuellement 55% par année. Au total, l’organisme veut atteindre 100 millions d’accompagnements annuels d’élèves et de parents (pour 47 millions en 2019-2020, soit une augmentation de 113%).

Nouvelle identité visuelle

En plus d’avoir intégré des milliers de pages web résumant plus de 3000 notions scolaires dans la nouvelle plateforme, Alloprof en a profité pour revoir son identité virtuelle. En effet, Flo, un petit personnage taquin, devient officiellement le visage d’Alloprof. «Sympathique et rieur, il se veut une présence rassurante et constante pour accompagner les jeunes, les parents et les enseignants sur notre site web et se pointe le bout du nez dans nos outils numériques et imprimés. Son visage est très expressif, c’est comme un émoji!», se réjouit Marc-Antoine Tanguay, porte-parole et directeur de la stratégie d’Alloprof.

Alloprof a également annoncé qu’une vaste étude sur l’impact de sa nouvelle plateforme et de ses fonctionnalités avancées sur la réussite scolaire des élèves sera menée au cours des trois prochaines années par le professeur Thierry Karsenti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le numérique en éducation. Cette étude aidera notamment l’organisme à bonifier ses outils pour améliorer continuellement sa contribution à l’éducation au Québec.


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Cinq applications mobiles qui facilitent la rentrée scolaire de toute la famille

La rentrée scolaire est stressante pour les jeunes et les moins jeunes, mais elle l’est aussi pour les parents; tout le monde doit s’organiser! Afin d’y parvenir avec plus d’aisance, dépêchez-vous de télécharger ces applications mobiles.

FamilyWall

Cette app permet d’interconnecter tous les membres de la famille pour simplifier la gestion des tâches quotidiennes. On peut notamment partager son emploi du temps, les activités de chacun, les listes de courses, la planification des repas, la localisation des membres de la famille, des photos et des vidéos. On y trouve également un service de messagerie.

Capture d'écran de l'application mobile FamilyWall

Gratuite, sur Google Play et l’App Store.

2houses!­

Être parent dans la vie moderne, n’est pas de tout repos, mais être monoparental l’est encore moins. L’application mobile 2houses! a spécialement été conçue pour les parents qui doivent gérer la garde partagée. Elle permet entre autres aux parents de planifier les temps de garde, de gérer les dépenses liées à l’enfant, d’échanger des informations scolaires, parascolaires et médicales.

Capture d'écran de l'application mobile 2houses

Quatorze jours d’essai gratuit, puis 12,50 $ par mois ensuite, sur Google Play et l’App Store.

Notability

Les applications de prise de notes sont aujourd’hui nécessaires tant pour les étudiants du cégep et de l’université que pour les enseignants. L’app Notability est compatible avec le iPad, le iPhone, le Mac et elle prend aussi en charge l’Apple Pencil. L’option de convertir l’écriture manuscrite en texte est pratique, et on aime le fait de pouvoir annoter des images, des diapositives et des devoirs.

Capture d'écran de l'application mobile notability

2,80 $, sur l’App Store.

1Focus

On sait qu’il peut être difficile de garder sa concentration devant un ordinateur ou un appareil mobile, car les distractions fusent de toute part. L’application 1Focus permet de bloquer l’accès à des sites web et des applications pour une période déterminée. Il est donc possible de planifier un horaire de travail ou d’étude sans avoir accès à Facebook.

Capture d'écran de l'application mobile 1focus

Gratuite, sur l’App Store.

Studyo

Studyo est un agenda scolaire pour les élèves. Plusieurs écoles ont adopté cette application mobile en remplacement à l’agenda papier. Le tableau de bord quotidien affiche les tâches de chaque période de cours et il est possible de les partager avec son enseignant. Impossible d’oublier la remise d’un travail ou la venue d’un examen avec Studyo! Assure également le suivi des compétences des élèves permettant un soutien personnalisé.

Capture d'écran de l'app mobile studyo

Différents forfaits offerts, sur l’App Store et sur studyo.co

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Préparer son enfant pour la maternelle en temps de pandémie

En raison de la pandémie, les activités de transition pour les enfants qui commencent la maternelle ne se passeront pas comme d’habitude cette année. Les parents peuvent tout de même profiter de l’été pour préparer leur tout-petit pour
son entrée à l’école.

Habituellement en mai ou en juin, les écoles organisent des visites à la maternelle pour les enfants et leurs parents. C’est l’occasion de familiariser les tout-petits avec les classes et les enseignants de la maternelle et d’informer les parents sur l’école. Cette rencontre n’aura pas lieu comme prévu cette année, mais le personnel des écoles travaille à différents scénarios pour déplacer ou remplacer cette visite et préparer la rentrée des petits nouveaux de la maternelle. Rien n’est encore fixé et les parents seront informés en temps et lieu par leur école.

Cette situation peut inquiéter les parents, «mais d’ici là, ils peuvent utiliser différentes activités de leur quotidien pour préparer leur tout-petit pour la maternelle», indique Ann-Marie Picard, directrice générale du Centre régional pour la valorisation de l’éducation, un organisme de Lanaudière voué à la persévérance scolaire.

Vivement l’autonomie!

Les parents n’ont toutefois pas à se mettre de la pression pour faire des apprentissages scolaires en montrant à leur enfant à écrire leur nom et à reconnaître des lettres et des chiffres. «Le plus important pour préparer son tout-petit, c’est de l’aider à devenir autonome», indique Solène Bourque, psychoéducatrice. Elle conseille par exemple aux parents d’habituer leur enfant à aller seul à la toilette, à s’habiller avec le moins d’aide possible, à mettre leurs souliers et à ranger leurs jouets.

«C’est aussi une bonne idée d’exercer son enfant à gérer une boîte à lunch», ajoute Maryse Rondeau, présidente de l’Association d’éducation préscolaire du Québec. L’été est d’ailleurs la saison parfaite pour faire des pique-niques dans la cour ou au parc afin de montrer à son enfant comment s’organiser avec un lunch. Comme l’autonomie d’un tout-petit de quatre ou cinq ans a des limites, il est également important de lui apprendre à faire des demandes claires et polies quand il a besoin d’aide.

Le défi des habiletés sociales

La pandémie a tenu les enfants loin de leurs amis au cours des derniers mois réduisant ainsi les occasions d’apprendre à bien s’entendre avec les autres. Bonne nouvelle toutefois, le gouvernement autorise maintenant les rassemblements extérieurs de 10 personnes et moins provenant de 3 familles différentes.

Il est donc possible pour les enfants de jouer ensemble dans une cour ou une ruelle en respectant une distance de deux mètres. Les parents devraient profiter de cet assouplissement pour permettre à leur enfant de jouer avec d’autres. Le développement d’habiletés sociales comme attendre son tour, collaborer et partager facilite la vie scolaire.

Ces habiletés se développent aussi facilement à travers la vie de famille. «Par exemple, on peut prendre l’habitude de se parler au souper des beaux moments de notre journée, dit Solène Bourque. Cela aide l’enfant à parler devant d’autres personnes et à exprimer ses idées.» Créer des moments de causerie avec son enfant peut aussi lui apprendre à tolérer des délais. «C’est l’occasion de l’aider à respecter le tour de parole des autres», poursuit Maryse Rondeau. Faire des jeux de société en famille est un autre bon moyen de pratiquer le tour de rôle.

Ann-Marie Picard suggère aussi d’impliquer son tout-petit dans certaines tâches pour lui apprendre à collaborer. On peut lui demander de l’aide pour plier du linge, mettre la table ou arroser le jardin.

Faire face à la nouveauté

L’entrée à la maternelle comporte beaucoup de nouveautés pour un enfant: nouvel environnement, nouvelles personnes autour de lui, nouvelles consignes et nouvel horaire. C’est beaucoup d’inconnu, reconnaît Solène Bourque, et ça peut causer du stress pour certains enfants. «D’autant plus que cette année, un enfant peut arriver à l’école sans jamais avoir vu sa classe ni son enseignant», dit-elle.

«Plus les parents font preuve de calme face aux complications liées à la pandémie, plus leur enfant va s’adapter facilement.» – Maryse Rondeau, présidente de l’Association d’éducation préscolaire du Québec

Pour diminuer l’inconnu et faire baisser le niveau de stress, la psychoéducatrice conseille aux parents d’amener leur tout-petit voir son école et sa cour plusieurs fois durant l’été. C’est aussi une occasion de parler avec lui de l’école et de répondre à ses questions. Maryse Rondeau ajoute que certaines équipes-écoles travaillent à créer des vidéos ou des documents avec photos pour présenter aux enfants leur classe, leur enseignant et leur école avant la rentrée.

Il y a beaucoup de nouveautés même pour les parents qui ne savent pas à quoi va ressembler une rentrée en période de pandémie. «C’est normal d’être inquiet, dit Ann-Marie Picard, mais il faut parler de ses inquiétudes entre adultes et non devant son enfant pour ne pas transmettre son stress. Les messages que l’enfant reçoit de l’école devraient être positifs. On peut par exemple lui dire qu’on est fier de le voir devenir grand pour lui montrer que commencer l’école, c’est une expérience heureuse à nos yeux.»

Se préparer aux consignes

Les parents devraient continuer de rappeler les consignes sanitaires à leur enfant: tousser dans son coude, se laver souvent les mains, se tenir à deux mètres des autres et ne pas faire de câlins aux amis. Il est aussi conseillé de faire du masque un objet plus familier en le laissant jouer avec et en l’habituant à voir ses parents en porter un, par exemple quand ils partent faire des courses.

Selon Solène Bourque, les parents n’ont toutefois pas besoin d’en faire trop. Les enseignants vont bien expliquer les règles de l’école aux élèves durant les premiers jours de classe. Ils se préparent à rendre le tout amusant, par exemple avec des chansons pour le lavage des mains de même que des danses ou des jeux pour apprendre à respecter la distanciation.

Pour rassurer les parents, la psychoéducatrice rappelle que pandémie ou pas, l’entrée à la maternelle est un événement stressant. «Mais il faut savoir que les tout-petits ont une bonne capacité d’adaptation, plus grande que celle des adultes. Ils sont moins résistants aux changements et souvent en quelques semaines, ils peuvent s’adapter à un nouvel environnement. Je reçois déjà de bons commentaires de ce qui se passe dans les écoles qui ont rouvert en région», dit-elle.

Maryse Rondeau ajoute que les milieux préscolaires travaillent fort à préparer un bel accueil aux petits de la maternelle. «Ils misent sur le jeu pour rendre la transition amusante malgré les contraintes.»

Ne pas envoyer son enfant à la maternelle en septembre?

Certains parents inquiets au sujet de la COVID-19 ou qui craignent que leur enfant vive une première expérience scolaire désagréable pourraient envisager de ne pas envoyer leur enfant à la maternelle. Les spécialistes rappellent toutefois que même si la maternelle n’est pas obligatoire, c’est une étape importante du cheminement scolaire d’un enfant. Il y apprend notamment à vivre en groupe et à suivre des consignes en plus de se préparer pour la 1ère année du primaire et tout cela se fait par le jeu. «Moi, je ferais confiance aux enseignants qui travaillent à rendre l’expérience agréable dans le contexte», assure Solène Bourque. Les parents ont aussi un rôle important à jouer pour aider leur enfant à aimer l’école. Pour réussir à l’école et avoir le goût d’y aller, l’enfant a besoin de sentir que ses parents font confiance à l’école et aux enseignants.


Cet article a été écrit par Julie Leduc.


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Coronavirus: l’apprentissage continue à la maison

Les jeunes Québécois ne retourneront pas à l’école avant le 1er mai, comme plus de 860 millions d’enfants à travers le monde, paralysé par la pandémie du coronavirus. Faut-il envisager de leur faire classe à la maison?

Même si l’instruction à domicile n’est – pour l’instant – pas imposée par le gouvernement, de nombreux parents veulent s’assurer que leurs écoliers confinés ne prennent pas de retard et occupent leurs journées de façon productive.

Pas question, pour autant, de «transformer les parents du Québec en enseignants» a annoncé le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge, à l’annonce du report de la date de réouverture des établissements scolaires.

Ressources offertes

Depuis la semaine passée, la télévision publique diffuse des vidéos pédagogiques pour les élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire. Le Ministère propose également des activités éducatives optionnelles et les élèves rencontrant des difficultés scolaires bénéficieront d’un soutien particulier offert par des professionnels.

Certains établissements offrent d’ores et déjà des ressources numériques pour permettre aux parents de faire travailler leurs enfants à la maison. Trente-six commissions scolaires du Québec ont déjà mis en place des méthodes d’enseignement à distance depuis une dizaine d’années. Ces dernières vont s’avérer plus utiles que jamais.

Apprentissage

Professeur à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke et codirecteur du Centre de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences, Jean-Philippe Ayotte-Beaudet tient toutefois à rassurer les parents craignant que leurs enfants ne régressent ou n’apprennent pas assez de choses durant les semaines à venir. «Un enfant n’a pas forcément besoin d’aller à l’école pour apprendre. Cette institution permet de centraliser et d’accélérer les enseignements, mais il y a plein d’autres façons de s’éveiller, même à la maison!», explique-t-il.

Inutile, donc, de vouloir mimer à tout prix le travail des instituteurs. Ces derniers ont, de toute façon, une expertise des sciences de l’enseignement que les parents n’ont pas. Dans un contexte de confinement où les tensions peuvent vite devenir électriques, M. Ayotte-Beaudet recommande plutôt de miser sur le plaisir, le ludique et la découverte en famille.

«L’école est basée sur des apprentissages très académiques, dont les élèves se demandent parfois «à quoi ça sert», dit-il. Le confinement à la maison est l’occasion de faire des activités qui concrétisent ces connaissances. Par exemple, on peut appliquer les mathématiques à une recette de cuisine, au lieu de s’acharner sur les tables de multiplication!»

L’expert recommande des principes aux parents soucieux de stimuler leurs jeunes:

  • Être curieux avec ses enfants. «On n’est pas obligé d’avoir réponse à tout, mais on peut encourager nos jeunes à se poser des questions, à faire des expériences, et même à chercher des réponses avec eux sur internet».
  • Garder un rythme. «Même s’il est plus cool qu’en période scolaire, un horaire idéal comporte des moments de concentration et d’autres dédiés aux jeux libres. Sans oublier le temps consacré à des activités physiques».
  • Prendre le temps. «Plutôt que d’essayer d’apprendre de nouvelles choses aux élèves, je conseille plutôt de consolider et approfondir les apprentissages déjà acquis cette année».

Le professeur conseille aux parents de ne pas céder à la peur de perdre le fil du programme, mais de s’assurer que leurs enfants restent stimulés. En approfondissant une passion déjà existante, en s’adonnant à des activités créatives et en prenant aussi le temps de flâner, ces derniers traverseront la période de confinement au mieux. «N’oublions pas aussi de faire confiance à nos enseignants qui, à la rentrée, sauront rattraper le temps passé à la maison», conclut-il.

Quelques ressources pour s’éveiller à la maison:


Ce matin, Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, a annoncé la mise en ligne officielle de la plateforme Web L’école ouverte.

La plateforme offre des ressources variées permettant aux parents et aux élèves de réaliser des activités de différentes natures, et ce, dans plusieurs matières et à tous les niveaux scolaires. Ces activités, qu’elles soient scolaires, sociales ou physiques, contribueront à parfaire les connaissances et les habiletés des élèves dans nombre de domaines.

Pour accéder à la plateforme L’école ouverte: ecoleouverte.ca


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