Sur la récupération des vieux manteaux
Les manteaux usagés ont une valeur. Plutôt que de les laisser moisir dans une penderie, Lolë invite à les récupérer pour la bonne cause.
Si j’en parle aujourd’hui, c’est que la campagne Yellow Label, qui me semble assez unique en son genre, vient de recommencer et se poursuit jusqu’au 1er décembre. Pas étonnant que le grand patron de Lolë, Bernard Mariette, m’ait confié en entrevue à quel point il en est fier.
Comment ça marche? D’abord, on repère dans sa garde-robe un manteau d’hiver (en relativement bon état, parce qu’il ne faut pas exagérer non plus!) qu’on ne porte plus. Ensuite, on se rend à un Atelier Lolë, qui offre une carte-cadeau de 50 $ en échange dudit vieux manteau. Pendant qu’on en magasine un nouveau, les petites mains s’activent pour remettre en état, laver, photographier et emballer tous les manteaux usagés ainsi récupérés. Ils sont ensuite revendus à bon prix sur le site de la marque montréalaise, et toutes les sommes recueillies servent à regarnir les coffres de banques alimentaires locales.
Déjà, une deuxième vie est offerte à une vingtaine de manteaux de plusieurs marques, comme Lolë, Orage, Nike ou Nicole Benisti, actuellement en vente pour la modique somme de 40 $.