La marche consciente pour découvrir la nature en douceur
En hiver, la campagne québécoise et ses paysages neigeux offrent un cadre magique pour s’initier à la marche consciente (aussi nommée marche afghane), un sport en plein essor.
Cette marche lente et méditative est une invitation à la contemplation de la nature et de ses propres sensations avec, à la clé, l’apaisement du mental et le relâchement de tout le corps.
À la différence d’une randonnée, la marche consciente demande de la concentration pour rentrer dans une relation avec soi-même et la nature environnante.
À l’aide de techniques de sophrologie, de yoga et de de méditation, cette marche lente en pleine conscience consiste à déplacer son attention sur chacun de ses pas et les diverses parties du corps pour atteindre une relaxation profonde. On aiguise également sa perception en étant attentif aux sons, aux odeurs, couleurs liées à l’environnement.
L’activité, encore plus ou moins méconnue au Québec, est déjà bien implantée en France. Daniel Zanin, accompagnateur de montagne et sophrologue, qui emmène régulièrement des groupes aussi bien dans les montagnes de Savoie, en France, que sur les contreforts de l’Himalaya ou dans le désert, explique que marche et respiration doivent être synchronisées. Il faut respecter le rythme suivant : inspirer par le nez sur les trois premiers pas, garder l’air dans ses poumons au quatrième pas (apnée à poumons pleins), expirer immédiatement après sur les trois pas suivants toujours par le nez, puis conserver les poumons vides d’air sur le dernier pas. Le but est de recommencer le cycle de la même façon, aussi longtemps que l’on se sent à l’aise.
En pratiquant ainsi, le rythme cardiaque peut s’apaiser et on permet à toutes les cellules du corps de s’oxygéner.
Ici, Marche afghane Québec est l’un des rares organismes à enseigner les rudiments de cette activité.