Une table pour en finir avec la faim!
La soirée-bénéfice La table de l’espoir aura lieu le 6 mai au Grand Quai, dans le Vieux-Port de Montréal. Cet événement gastronomique est organisé depuis 11 ans par l’organisme Partageons l’espoir. Luttant contre la pauvreté et la faim dans le quartier Pointe-Saint-Charles, l’organisme propose des programmes qui améliorent la sécurité alimentaire, favorisent le développement et la réussite des jeunes et permettent aux membres de se réinsérer socialement.
C’est sous la coprésidence d’honneur de deux chefs montréalais reconnus que la soirée se déroulera. Chuck Hughes, propriétaire des restaurants Garde Manger et Le Bremner, et Stefano Faita, propriétaire des restaurants Impasto, Pizzeria Gema et Chez Tousignant, se sont associés à l’événement et s’engagent à donner de leur temps pour faire de cette soirée la meilleure de l’année.
«Lorsque les gens de Partageons l’espoir m’ont demandé d’être coprésident d’honneur avec Chuck, j’ai dit oui. Personnellement, je suis choyé dans la vie, mais il y a des gens plus démunis qui ont besoin d’un coup de main, et je crois que n’importe qui dans ma situation devrait aider d’une façon ou d’une autre», confie Stefano Faita.
La Table de l’espoir est l’événement-bénéfice le plus important de Partageons l’espoir, car il joue un rôle essentiel dans le financement de son programme alimentaire. Le soutien de nombreux partenaires du monde de la restauration, de bénévoles dévoués et de convives participants en fait un événement unique, ce qui explique pourquoi il soit devenu si populaire au fil des ans à Montréal.
«Les restaurants participants offrent la nourriture, les boissons et leur service gratuitement. Par ailleurs, 100 % du produit de la vente des billets est remis au programme alimentaire. Les gens donnent tout à l’organisme», rapporte Fiona Crossaling, directrice générale de Partageons l’espoir.
De 700 à 800 invités sont attendus cette année à la Table de l’espoir, dont la formule «kiosque» en réjouira plus d’un. «Environ 20 ou 25 restaurants vont servir des petits plats et des bouchées – c’est un événement debout plutôt qu’assis. Je trouve cela vraiment le fun, c’est dynamique et j’ai hâte de vivre ça», s’enthousiasme Stefano.
Partageons l’espoir soufflera ses 30 bougies l’an prochain. «Au fil des ans, l’organisme s’est transformé grâce à l’implication de la communauté, des membres et des bénévoles. Nous offrons aujourd’hui des services de tutorat, des formations; nous avons aussi des projets d’économie sociale et, bien sûr, nous répondons aux besoins alimentaires de diverses façons», résume Fiona Crossaling. «Le fait que les gens soient pauvres n’enlève rien à leur humanité; on peut tous se retrouver en situation de précarité sévère. Chez Partageons l’espoir, on mise sur la valeur de la personne et non sur ses acquis», conclut la directrice générale.