Mode d'emploi pour un ménage printanier écolo

Après l’engouement pour les produits ménagers «doux pour les mains», ce sont les produits «doux pour la planète» qui ont la cote aujourd’hui. Ceux qui s’affichent «biodégradables» ou «naturels» pullulent d’ailleurs sur les tablettes.

«Il faut prendre garde, car il n’y a pas encore de réglementation quant à ces appellations au Canada», avertit Isabelle St-Germain, coordonnatrice chez Équiterre. Pour le consommateur qui souhaite rendre son grand ménage printanier le moins nocif possible pour l’environnement, le casse-tête se complexifie à mesure que sortent sur le marché de nouveaux produits jouant la carte environnementale.

Pourtant, quand on y regarde de plus près, faire un choix responsable s’avère finalement plus simple qu’il n’y paraît, soutient Mme  St-Gemain. «Déjà, choisir des produits certifiés par le program­me ÉcoLogo constitue un pas dans la bonne direction. De notre côté, chez Équiterre, c’est ce que nous suggérons.»

Comment les reconnaître? Il suffit de repérer le logo caractéristique représentant des colombes et une feuille d’érable sur les emballages.

Trucs de grand-mère
Choisir des produits arborant l’ÉcoLogo, c’est bien, mais fabriquer soi-même ses produits ménagers, c’est encore mieux, continue Mme St-Germain. Pour ce faire, il suffit de s’inspirer des bonnes vieilles recettes d’antan, dont on retrouve de multiples versions sur l’internet.

«Les recettes à base de jus de citron, de bicarbonate de soude ou de vinaigre, de même que l’utilisation d’une noix de lavage, sont très efficaces et constituent autant de manières de protéger l’environnement – en particulier les cours d’eau – et notre santé», explique-t-elle encore.

Parce qu’il ne faut pas oublier que les substances chimiques que contiennent les produits ménagers «ordinaires», tel le chlore, nuisent souvent à la santé des utilisateurs.

«Ce sont des produits toxiques qui, en plus des irritations, peuvent causer des allergies, voire le cancer», fait valoir Mme St-Germain.