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La grippe A (H1N1) vue par l'Ordre des pharmaciens du Québec

Métro s’est entretenu avec Diane Lamarre, présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec, à propos de la grippe A (H1N1).

À la veille d’une possible pandémie de grippe A (H1N1), quel est le rôle des pharmaciens?
C’est de rassurer la population, mais c’est aussi de sensibiliser ceux qui sont des candidats idéals à la vaccination.

En cas de pandémie, que feront les pharmaciens?
Les gens auront le réflexe d’appeler les pharmaciens parce que ce sont des professionnels de première ligne. Les pharmaciens auront un rôle de triage et dirigeront les patients.

De plus, quand les gens ont des symptômes, ils vont s’approvisionner en vente libre. Ils auront beaucoup de questions à poser. Les pharmaciens pourront choisir les médicaments en vente libre en tenant compte des interactions possibles avec d’autres médicaments.

En période de pandémie, on sait que la première me­sure efficace, c’est d’éviter d’être en contact avec les au­tres. Les pharmaciens ont un système très bien organisé et rôdé pour assurer la livraison des médicaments à domicile.

Est-ce qu’un pharmacien sera en mesure de reconnaître une personne souffrant de la grippe A (H1N1)?
On ne parle pas de diagnostic. On parle quand même d’iden­tifier des signes et des symptômes de la grippe, et les pharmaciens sont formés pour questionner les patients.

Que pensez-vous de la campagne de vaccination massive?
Je pense qu’on doit faire confiance aux experts internationaux, lesquels comprennent des pharmaciens. La vaccination est la mesure préconisée actuellement.

Encouragez-vous les pharmaciens à se faire vacciner?
Oui. Tout à fait. On fait partie des travailleurs de la san­té; les pharmaciens sont donc en première ligne.

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