La santé commence dans notre assiette
Toutes les deux semaines, Saskia Thuot rencontre, pour Métro, un expert de la santé et jase de sujets qui la préoccupent. Pour sa première discussion, elle a rencontré Roberto Sabatini, naturothérapeute et entraîneur sportif.
J’ai fait la connaissance de Roberto Sabatini il y a presque neuf ans. Il était entraîneur privé dans un gym où je m’entraînais afin de retrouver la forme après mon premier accouchement. Roberto est naturothérapeute, thérapeute du sport, entraîneur certifié et propriétaire du centre d’entraînement personnalisé Momentum Performance, à Saint-Bruno. Il a aussi déjà été champion du monde de culturisme. Au départ, j’étais un peu intimidée, mais en prenant le temps de jaser avec lui, j’ai découvert un être passionné de santé, un homme qui désire (sans aucune prétention) améliorer la santé de tous ceux qui croisent son chemin.
Je le retrouve à son centre d’entraînement, entre deux rendez-vous. Je suis à peine assise qu’il me lance: «Depuis des années, j’apprends à connaître le corps humain. J’aime l’observer de façon globale. Ce n’est pas un secret, l’alimentation, l’activité physique et l’environnement affectent la santé physique et mentale de chaque individu!» Des études scientifiques démontrent que seules 15% des maladies sont liées à l’hérédité, poursuit-il. Donc, 85% sont directement liées à notre style de vie, à notre environnement et à nos habitudes alimentaires. Voilà ce qui détermine notre santé. Si on prend deux personnes qui ont la même génétique et qu’on les place dans deux environnements distincts, leur santé globale sera nécessairement différente. Bref, nous sommes tous maîtres de notre santé. Il renchérit en me disant qu’il n’y a pas meilleur moment pour améliorer nos habitudes de vie que «maintenant» et que ça commence dans notre assiette. Avec toutes les émissions et les livres de recettes disponibles, nous avons tous les outils pour éviter les plats préparés, qui sont souvent pleins de sel et de sucre. Vive la «vraie» nourriture, celle qui vient de la terre: les fruits, les légumes, les protéines et les poissons. Il me regarde très sérieusement en insistant sur le point suivant: les deux aliments à éviter sont les sucres raffinés et les gras trans.
«Faire de bons choix alimentaires, avoir de saines habitudes de vie et faire de l’exercice sont les clés du bien-être. Bref, nous sommes tous maîtres de notre santé.» – Roberto Sabatini, naturothérapeute et entraîneur sportif
D’accord Roberto, mais on commence par quoi? Il faut être réaliste et y aller une étape à la fois. Par exemple, quand j’ai connu Roberto, il m’a tranquillement aidée à modifier mon petit déjeuner qui, on le sait, est le repas le plus important de la journée. Une bonne source de protéines est essentielle. Chez moi, toute la famille a adopté les œufs à la coque, le yogourt avec des fruits et des noix, un bon pain avec plein de beurre d’arachides. Dès les premières semaines, je me suis sentie pleine d’énergie.
«La maladie occupe malheureusement une grande place dans notre société, et il n’y a rien de mieux que la prévention», indique Roberto. Au risque de se répéter, faire de bons choix alimentaires, avoir de saines habitudes de vie et faire de l’exercice sont les clés du bien-être.
Mais Roberto, entre le travail et la vie de famille, nous manquons parfois de temps; que proposes-tu? Il suggère fortement de se fixer un but à atteindre, mais un but réaliste. Il vaut mieux faire de l’exercice deux fois par semaine, même 20 minutes, que de se dire qu’on va s’entraîner quatre fois par semaine et laisser tomber rapidement. Avoir des objectifs réalistes, c’est un pas dans la bonne direction, vers le changement, et surtout vers l’accomplissement personnel. Et ça, il n’y a rien de plus stimulant!