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Le poids? Sans commentaire!

Photo: Yves Provencher/Métro

La troisième édition de la Semaine Le poids? Sans commentaire se déroulera du 10 au 14 novembre. Fière porte-parole de cette initiative, j’espère de tout cœur que vous suivrez le mouvement avec moi.

Il est grand temps de sensibiliser les jeunes, comme les adultes, à l’omniprésence des commentaires sur le poids dans la vie de tous les jours et des conséquences «négatives» que ces commentaires peuvent avoir sur les individus et la société. Selon un sondage web réalisé par ÉquiLibre auprès de plus de 1900 femmes en septembre 2014:

  • Six femmes sur 10 (62%) parlent fréquemment de poids avec leurs amis, et quatre sur 10 (39%) avec leurs collègues.
  • Une femme sur deux (52%) affirme que les gens de son entourage lui parlent souvent de son poids.
  • Une femme sur quatre (25%) affirme recevoir fréquemment des commentaires négatifs sur son image corporelle.

Fannie Dagenais, directrice générale d’ÉquiLibre,organisme fondateur de la Semaine donne quelques précisions : «Il faut comprendre que le poids ne peut pas être considéré comme n’importe quel autre sujet. Du moins, pas dans la société dans laquelle nous vivons. Au Québec, 62% des femmes disent ressentir une pression sociale pour être minces, alors qu’un adolescent sur deux est insatisfait de son corps. Un commentaire sur le poids est donc susceptible de toucher une corde sensible chez celui qui le reçoit.»

Selon une récente étude, près de 40% des adolescentes auraient déjà reçu des commentaires négatifs sur leur poids de la part de leurs frères, sœurs, parents et amis. Les commentaires des gens qu’on aime sont ceux qui font le plus mal. Ne croyons pas qu’un commentaire sur le poids peut motiver une personne à adopter de meilleures habitudes de vie. Les commentaires sur le poids, même s’ils ne sont pas faits avec l’intention de blesser, peuvent provoquer ou augmenter une insatisfaction corporelle, miner l’estime de soi et mener à l’adoption de comportements nuisibles pour la santé.

«Au Québec, une femme sur cinq affirme que des commentaires sur son poids l’ont déjà incitée à se mettre au régime. Les jeunes qui vivent de l’insatisfaction corporelle ont pour leur part tendance à sauter des repas ou encore à fumer dans le but de contrôler leur poids. L’insatisfaction que vit une personne à l’égard de son corps peut donc avoir des conséquences négatives, physiquement et psychologiquement, sans oublier le risque de développer des problèmes de dépression et d’anxiété.»

Mme Dagenais nous invite également à aller faire le test «Parlez-vous trop de poids? sur le site web de la Semaine. «Vous serez sûrement étonné de constater à quel point on parle de poids dans notre quotidien. La bonne nouvelle, c’est que nous avons un retour très positif de la part des intervenants en milieu scolaire et communautaire, qui font vivre la campagne aux quatre coins du Québec! Le fait d’offrir des trousses pédagogiques pour animer des activités liées à la thématique de la Semaine est vraiment apprécié, et le sujet est d’actualité. Il peut ouvrir une porte pour parler de préjugés, de discrimination et d’intimidation.»
Personnellement, j’ajouterais qu’il y a tellement d’autres choses dont on peut parler. Notre monde est beau parce que nous sommes tous différents et uniques. Mettons de l’avant les qualités du cœur plutôt que celles du corps, elles sont tellement plus importantes!

Pour plus d’info, visitez le site Semaine Le poids? Sans commentaire

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