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L’Insectarium sort enfin de sa chrysalide

La grande serre de l'Insectarium de Montréal. Photo: Josie Desmarais/Métro

Trois ans après sa fermeture pour travaux, l’Insectarium d’Espace pour la vie a enfin achevé sa grande métamorphose. Il rouvrira ses portes dès le 13 avril et accueillera petits et grands pour une aventure sensorielle au plus proche des insectes.  

Après le Biodôme en 2020, c’est donc au tour de l’Insectarium de se dévoiler au terme du projet de rénovation «Métamorphose». Dès le 13 avril, les visiteur.euse.s pourront donc découvrir le nouveau bâtiment dont l’architecture a été entièrement repensée. Le résultat – lumineux, ouvert, immersif – est en effet très éloigné du souvenir qu’on a pu garder de l’Insectarium.  

S’il avait initialement été évalué à 36 M$, le projet a finalement coûté 38,4 M$. Une dépense qui en valait la peine selon la mairesse Valérie Plante, qui s’est dite très fière de voir le musée rouvrir après une telle transformation, lors de l’inauguration mardi.  

Maxime Larrivée, directeur de l’Insectarium, Julie Jodoin, directrice d’Espace pour la vie, et la mairesse de Montréal, Valérie Plante, visitent le grand vivarium de l’Insectarium de Montréal. / Josie Desmarais/Métro

Espace pour la vie et la Ville espèrent que cette expérience permettra de sensibiliser les Montréalais.es et les touristes à l’importance des insectes et aux enjeux de préservation qui les entourent.  

Au lendemain de la publication du nouveau rapport du GIEC, la mairesse a d’ailleurs tenu à souligner qu’il est important de «parler des insectes, parler de la biodiversité, parler d’écosystèmes, parler de nous comme humains qui évoluons dans un environnement qui est beaucoup plus grand que nous et de faire attention à protéger le plus petit comme le plus grand».  

Devenir l’insecte 

«La métamorphose de l’insectarium, c’est la métamorphose du visiteur. C’est un recadrage de la relation du visiteur avec les insectes pour l’amener dans une posture d’humilité, dans une posture de respect et de valorisation des insectes», a expliqué le directeur de l’Insectarium, Maxime Larrivée.  

La visite débute ainsi dans une galerie sombre dont les murs en «terre» nous guident vers plusieurs petites salles. Là, tout est fait pour nous plonger dans le monde des insectes. Des vibrations au sol, des tiges géantes, des couleurs étranges, des bibittes vivantes… L’immersion est réussie! On se déplace, on voit et on ressent notre environnement comme un insecte.  

Toujours sous terre, on arrive ensuite dans le dôme. Une vaste pièce dont les murs sont couverts d’insectes naturalisés, rangés par couleur, en arc-en-ciel. C’est l’occasion de s’émerveiller de la grande diversité des insectes et de regarder de très près chaque spécimen immobile. 

Cohabiter  

Mais pour le clou du spectacle, c’est dans le Grand Vivarium que ça se passe. Une grande serre magnifiquement fleurie et traversée par un ruisseau artificiel, où plus de 1500 spécimens de papillons colorés virevoltent dans tous les sens.   

À la différence de «Papillons en liberté» (l’expérience qui était offerte au Jardin botanique), ce tout nouvel espace sera accessible à longueur d’année et ne présentera pas que des papillons, mais aussi plusieurs autres espèces d’insectes. 

Les billets sont en vente dès à présent sur le site d’Espace pour la vie.

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