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Îles de la Madeleine: des îles aux saveurs de la mer

Aurélie Hubert, Guides Ulysse

Émergeant du golfe du Saint-Laurent à plus de 200 km des côtes de la péninsule gaspésienne, les Îles de la Madeleine séduisent. Balayées par les vents du large, elles deviennent une destination coup de cÅ“ur pour tous les voyageurs qui la découvrent. Ici, le blond des dunes et des longues plages sauvages se marie au rouge des falaises de grès et au bleu de la mer. Quelques jolies bourgades, aux maisons souvent peintes de vives couleurs, caractérisent le paysage madelinot. D’ailleurs, les pittoresques maisons des îles ont une histoire semblable à celle de leurs occupants : elles se sont éparpillées au hasard du paysage comme les Acadiens.

L’archipel est composé d’une douzaine d’îles. Sept sont habitées, mais seulement six sont reliées entre elles, formant un hameçon de près de 100 km : l’île de
la Grande Entrée, la Grosse Île, l’île aux Loups, l’île du Havre aux Maisons, l’île
du Cap aux Meules, l’île du Havre Aubert et l’île d’Entrée. Parmi celles-ci, seule l’île d’Entrée, où vivent quelques familles d’origine écossaise et irlandaise, n’est pas reliée par voie terrestre au reste de l’archipel.

Tournées vers la mer
Depuis toujours tournés vers la mer, les 13 000 Madelinots et Madeliniennes qui habitent l’archipel aujourd’hui vivent encore essentiellement de la pêche : au homard, bien sûr, mais aussi au crabe des neiges, aux pétoncles, à la morue, au flétan, au maquereau, au hareng et à plusieurs mollusques. Toutefois, depuis quelques années, l’industrie touristique participe avantageusement à l’essor économique des insulaires.

Quoique officiellement rattachées au Québec, les Îles sont encore aujourd’hui davantage liées à l’Acadie : d’abord de par leur situation géographique, puis leur population, leur langue, leur histoire, leurs coutumes, leur musique et leur rythme de vie, qui sont incontestablement imprégnés de l’accent acadien.

Doux et tempéré
Grâce aux eaux du golfe du Saint-Laurent qui les entourent, les Îles de la Madeleine bénéficient d’un climat maritime doux et tempéré. Parmi toutes les régions du Québec, c’est aux Îles que l’on compte le moins de jours de gel par année. La température de l’eau atteint 18 °C en août, des températures supérieures à celles mesurées le long des berges du Saint-Laurent.

Cela s’explique par le fait que l’archipel repose sur le sommet d’un plateau marin peu profond : le plateau made­linien. L’été est frais et sans canicule, et la belle saison s’étend jusqu’en septembre, époque où il est encore très agréable de se baigner.

D’ailleurs, pour ceux qui recherchent le calme, loin des hordes de touristes, septembre est sans contredit l’un des plus beaux mois pour se rendre aux Îles.

Et puis il y a le vent, constant, parfois impitoyable. Vous vous surprendrez malgré tout à apprécier ses caresses, car le vent des Îles vous enlace plus souvent qu’il ne vous décoiffe. Son omniprésence et sa vitesse, qui varie en moyenne de
17 km/h à 40 km/h, contribuent à faire des Îles un paradis des sports de voile et de glisse.

Comme vous le diront les Madelinots, «Aux Îles, c’n’est pas pareil!» On ne repart pas des Îles indifférent. Et on y revient!

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