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Le diable est à Amsterdam (vidéo)

Photo: Marie-Pier Otis / Glober.tv

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Dans la catégorie «seulement à Amsterdam», une manifestation pacifique contre la fermeture d’un bar. Que revendiquait-on exactement? Qui était là? Une petite récapitulation s’impose.

Aux petites heures d’un froid matin d’automne, le pire se produit au bar De Duivel («le diable», en néerlandais), près de la Rembrandtplein. Un meurtre sordide est perpétré. L’administration municipale panique et ferme immédiatement le bar, le barricadant avec de lourdes planches de bois. Pas de discussion. Ce quartier est pourtant connu pour être un haut lieu de la vente de drogues dures, et c’est là que sont concentrés la plupart des légendaires coffee shops de la ville. Qu’à cela ne tienne : les Amstellodamiens se mobilisent. L’événement, aussi malheureux soit-il, n’est pas une raison suffisante pour fermer ce bar, très apprécié par les gens du coin.

À la tête du ralliement? Henk Schiffmacher, un des artistes du tatouage les plus connus au monde, qui vit à Amsterdam. Philosophe à ses heures, il décide de mettre judicieusement sa notoriété au service de la cause et d’inviter les journalistes à couvrir l’événement, afin de rassembler le plus de gens possible pour protester contre la fermeture du bar. Et quoi de plus approprié pour Hanky Panky (son surnom!) que de s’exprimer par son art une fois sur place?

Quelques jours plus tard, l’administration revient sur sa décision : De Duivel obtient l’autorisation de poursuivre ses activités et redevient un lieu phare de ce quartier fêtard et hautement coloré, même aujourd’hui.

Rédactrice : Marie-Eve Vallières
Caméraman : Étienne Melançon
Monteur : Éric Bouchard
Productrice/réalisatrice : Marie-Pier Otis
Glober.tv

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