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Sophie Lambert, du multi-média à la peinture

De passage à la Librairie Monet pour son exposition annuelle, Sophie Lambert a rappelé aux visiteurs qui se pressaient pour découvrir sa production récente, son cheminement professionnel depuis l’époque où elle travaillait pour la firme multimédia créée par son père, jusqu’au virage artistique qu’elle a vécue en quittant le monde du graphisme et du design pour se lancer carrément dans la peinture.

Résidente du Vieux-Bordeaux qu’elle adore en raison de la proximité de la rivière, Sophie Lambert peut se targuer d’habiter tout près du plus célèbre académicien de l’arrondissement, le seul d’ailleurs, Dany Laferrière. Sophie Lambert n’écrit pas de roman mais sa vie telle un roman, est parsemée de rebondissements inattendus .Femme d’affaires inspirée par la réussite de son père, un pionnier de l’audio-visuel au Québec, Sophie Lambert a décidé un beau matin de tourner la page. Ainsi, elle débarque chez Omer DeSerres pour acheter tout le matériel d’artiste qu’il lui fallait. Sans formation particulière des Beaux-Arts mais forte d’un certain bagage artistique et d’une détermination sans pareil, la jeune femme s’est lancée avec succès en laissant parler son imagination. En fait, l’artiste bordelaise possède à la fois une maîtrise technique évidente et une compréhension de l’art qui ne freine, ni son originalité, ni son côté expérimental comme ses tableaux sur fond d’inox qui révèle une profondeur grâce au pouvoir de réflexion du métal poli.

De Bordeaux à Saint-Roch-des-Aulnaies au fil de l’eau

Originaire de Montréal, où elle passe encore ses hivers à peindre en solitaire dans son atelier, Depuis 2006, Sophie Lambert revient chaque été à sa résidence de Saint-Roch-des-Aulnaies. L’artiste qui est tombée en amour avec la Côte-du-Sud et la proximité du Saint-Laurent, a redonné vie à la chapelle des processions de la paroisse de Saint-Jean-Port-Joli, en y aménageant son atelier estival.

Pendant la belle saison, Sophie Lambert ne travaille qu’à la chapelle où ses tableaux, inspirés de la nature, se jumellent bien à la vocation des lieux: «Je n’ai pas de démarche artistique: je peins d’instinct», lance-t-elle. Pour produire ses œuvres inspirées de la nature, Sophie Lambert ne pose pas son chevalet à l’orée du bois ou des champs: «pour peindre, j’ai besoin d’être enfermée et éclairée afin de pouvoir sortir de moi-même. La nature, je l’ai en moi» ajoute-t-elle.

Aux pays des sculpteurs sur bois (Saint-Jean-Port-Joli), une artiste-peintre a sa place, d’autant plus que le fils de Sophie qui n’a que16 ans, est devenu rapidement un habile sculpteur sur bois au pays de la famille Bourgault, sculpteurs de père en fils et mentors de plusieurs générations d’artisans réputés. Deux façons pour rejoindre l’artiste: par la Librairie Monet en contactant Anne-Pascale Lizotte au 514 337-4088 ou en consultant le site internet: www.lambertmixmedia.com 

 

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