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15 patrouilleurs à vélo assurent la tranquillité dans les parcs

Photo: Amine Esseghir/TC Media

Les patrouilleurs à vélo reviennent, cet été, à Ahuntsic-Cartierville. Ils assureront la surveillance dans les parcs et sur les pistes cyclables, jusqu’à la fin août.

Léo Fioré, directeur de Tandem Ahuntsic-Cartierville et superviseur du projet de patrouilleurs à vélo, jubile. «Nous avons eu 15 jeunes pour les patrouilles à vélo cette année, c’est exceptionnel», dit-il.

L’opération est financée en majeure partie par Emplois d’été Canada. «Mais, nous bonifions les salaires grâce à des subventions que nous recevons de l’arrondissement et d’ailleurs», souligne M. Fioré.

Les patrouilleurs, âgés de 15 à 21 ans, pédaleront jusqu’à la fin août pour observer ce qui se passe sur une grande partie des 24 km2 de l’arrondissement.

«Nous sommes trois groupes de cinq répartis chacun en deux équipes, une pour couvrir l’est et une autre l’ouest», explique Sharaf, un des chefs de groupe. La frontière de ces deux territoires est fixée par le boulevard Saint-Laurent. «L’arrondissement est trop grand pour pouvoir le faire couvrir par un seul groupe», relève-t-il.

Les parcours ont été déterminés pour permettre aux surveillants de se rendre dans les parcs deux à trois fois par jour. «Nous essayons de suivre la piste cyclable», souligne Érica. Ils assurent une présence chaque jour de la semaine jusqu’à 21h.

Opération d’urgence
Trois semaines à peine après leur entrée en activité, ils ont été confrontés à une mission délicate. Ils ont porté secours à une victime d’un accident de la route.

Une jeune fille qui roulait à vélo portait un panier d’épicerie à l’avant qui s’est pris dans sa roue. «Elle a fait une culbute en avant et elle s’est fait très mal au poignet», raconte Fabio, un des patrouilleurs sur les lieux.

«On a tout de suite bloqué la route avec nos vélos. On a appelé les secours et on est resté avec elle jusqu’à leur arrivée », relate Sharaf, un collègue de Fabio. Le vélo de la victime a été récupéré par les patrouilleurs qui attendent qu’elle vienne le chercher.

Les jeunes sont tous formés aux premiers soins et à la réanimation cardio-respiratoire (RCR). Ils portent aussi une trousse de premiers secours avec eux.

«Les gens sont rassurés quand ils nous voient, observe Marwan. Souvent, ils viennent nous poser des questions. Nous leur expliquons que nous ne sommes pas des policiers, mais des citoyens, qui sont au service de leur communauté.»

 

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