Incendie majeur sur Sherbrooke: dans «l’enfer», la solidarité s’organise
«L’enfer! L’enfer!» Voilà les mots d’Hélène Jutras, locataire d’un bâtiment de Mercier qui est la proie des flammes depuis tôt ce matin. Mais dans la tragédie, la solidarité s’organise.
«C’est un gros cauchemar», commente celle dont l’appartement est situé à l’autre bout du bâtiment résidentiel et commercial de celui où l’incendie fait rage. Elle a été évacuée par des pompiers alors que la fumée était omniprésente. Pris en charge par la Croix-Rouge, ses voisins et elle ont été emmenés dans un restaurant St-Hubert du secteur.
Le propriétaire du restaurant, Sylvain Vézina, confie à Métro que la fumée n’était pas aussi intense lorsqu’il est arrivé à son établissement vers 8h.
Des locataires évacués sont alors venues s’agglutiner dans un petit couloir pour couper le vent. «Je leur ai proposé de rentrer. Les pompiers sont venus me demander si je pouvais en accueillir d’autres et j’ai dit que oui, c’était normal», raconte M. Vézina, se disant content de pouvoir aider.
Le propriétaire du restaurant a donc proposé à la Croix-Rouge d’accueillir les sinistrés à l’étage, tandis que son rez-de-chaussée sert de lieu pour les pompiers qui ont besoin de se réunir et se réchauffer.
Même si la Croix-Rouge leur offrira quelques nuits dans un motel, les locataires sont inquiets, ignorant toujours l’état de leur logement et de leurs effets personnels.