Des problèmes de financements pour des logements sociaux à CDN-NDG
La fin d’un programme provincial destiné à financer des logements sociaux met en péril deux projets à Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, soulevant ainsi l’indignation d’organismes communautaires et des citoyens.
L’organisme communautaire Projet Genèse s’était rassemblé ce mardi 21 juin devant la mairie d’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, peu avant le conseil d’arrondissement, afin de protester contre le manque de financement pour la mise en place de deux projets de logements sociaux dans l’arrondissement, qui devaient totaliser environ 150 unités.
«Ça fait au moins huit ans que ces projets sont sur la table» souligne l’organisatrice communautaire de Projet Genèse, Darby MacDonald.
Les deux projets devaient prendre place sur les rues Westbury et Bates, mais n’étant pas classés prioritaires faute d’être assez avancés, ils ne pourront obtenir de financement, qui provient notamment du gouvernement provincial.
«Côte-des-Neiges est l’arrondissement le plus grand à Montréal, avec plus de 100 000 habitants dans notre quartier, et nous avons presque 2 500 personnes sur la liste d’attente pour un HLM […] beaucoup de monde attendent plusieurs années», a rappelé Darby MacDonald.
Conseil d’arrondissement
Plusieurs questions ont été posées à ce sujet lors du conseil d’arrondissement de CDN-NDG du lundi 20 juin par des citoyens et représentants communautaires.
«Maintenant nous avons besoin de trouver un autre moyen pour financer ces projets, le second défi que nous vivons est le blocage administratif qui nous empêche de trouver des fonds du fédéral ou d’autres sources», a indiqué la mairesse Gracia Kasoki Katahwa, en ajoutant que la Ville centre tentait de débloquer la situation avec le gouvernement provincial.
Mme Kasoki Katahwa a également précisé que la Ville cherchait des solutions pour être plus indépendante quant au financement des logements sociaux.
Elle a ajouté souhaiter dans l’avenir pouvoir avoir des projets prêts plus rapidement, afin d’éviter qu’ils ne perdent leur priorisation, comme ce qui s’est passé pour ceux des rues Westbury et Bates.