La Wellington piétonne
Le parvis de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs sera métamorphosé dès cet été. La portion de la rue Wellington située entre les rues Galt et de l’Église sera aménagée pour devenir piétonne à différents moments de l’année.
«Ça va devenir une place publique un peu à l’européenne. On veut que ce soit un point de rencontre rassembleur», espère le maire de Verdun, Jean-François Parenteau.
La rue ne sera fermée à la circulation automobile que de façon ponctuelle, pour certains projets ou événements comme la Cabane Panache et bois rond ou le Festival de marionnettes.
Un aménagement temporaire sous le thème de la forêt et de la plage sera installé à l’endroit où se trouvent présentement les espaces de parcomètres et y restera en tout temps, laissant libres les deux voies de circulation automobile.
Des terrasses en bois, des tables et des chaises font partie du mobilier urbain coloré proposé.
«Tout ça est appelé à changer. Les gens et les commerçants vont être conviés à participer, à discuter et leurs idées vont être prises en considération dans l’évolution du projet», précise-t-il.
L’animation de la place sera elle aussi grandement déterminée par les suggestions des Verdunois. «Nous, on va installer le lieu. Ce sont les gens qui vont le meubler», ajoute l’élu.
Vers une implantation permanente
Les trottoirs et la rue seront éventuellement refaits pour être tous au même niveau, un peu comme ce qui a été fait sur la rue Sainte-Catherine, au centre-ville de Montréal. Cela permettra de donner à cette portion de la rue Wellington une véritable apparence de place publique, mais ces travaux ne se dérouleront pas cet été.
«On pourra agrandir la zone les années suivantes, voire même rendre la circulation à sens unique après consultation», projette le maire Parenteau.
Le Programme d’implantation des rues piétonnes, lancé en 2015, dispose d’un budget de 2,7 M$ cette année, dont 287 000$ pour les trois projets ayant retenu l’attention du comité de sélection. Outre la promenade verdunoise, les rues St-Ambroise et Atwater dans le Sud-Ouest et la rue Roy sur le Plateau-Mont-Royal seront aménagées pour favoriser les piétons.
Les projets, menés de façon temporaire pendant deux ans, pourraient ensuite devenir permanents.
Pour chacun d’eux, la ville-centre finance la moitié des travaux jusqu’à un maximum de 100 000$ la première année, 200 000$ la deuxième et 400 000$ pour les structures permanentes à la troisième.