Virginia Genévrier risque la prison
L’ex-surveillante de dîner de l’école primaire Île-des-Sœurs, Virginia Genévrier, pourrait devoir purger une peine de deux ans de prison pour avoir transmis du matériel sexuellement explicite et entretenu une relation qu’elle qualifiait d’amoureuse avec une mineure.
L’accusée a développé une relation pédophile avec une enfant de 11 ans, l’âge de sa propre fille, à partir de 2014. De retour devant la Cour du Québec le 19 novembre pour les représentations sur sentence, la femme de 40 ans a nié avoir une problématique sexuelle, selon ce qu’a rapporté le Journal de Montréal.
La Couronne a parlé des conséquences qu’a eues cette relation malsaine dans la vie de la victime, présente dans la salle. L’adolescente a perdu de nombreux amis et réalise aujourd’hui, à 15 ans, qu’elle s’est fait manipuler, a dit Me Stécie Jérôme. Elle demande une peine de deux ans derrière les barreaux.
Puisque la criminelle a déjà purgé 135 jours en détention préventive, son avocat, Claude Rouleau, considère quant à lui que sa cliente devrait recevoir une peine avec sursis.
Un interdit de contact avait été signé en 2015 et n’avait pas été respecté. L’éducatrice spécialisée s’était même fait tatouer la date de la fin de cette procédure et l’avait fait parvenir à la victime, via les réseaux sociaux.
L’identité de l’adolescente est protégée puisqu’elle est mineure.
La décision concernant la peine de Virginia Genévrier devrait être rendue en juillet.