L’APRIDS plutôt satisfaite du PPU adopté par la Ville de Montréal
Le dépôt du Programme particulier d’urbanisme (PPU) de la Pointe-Nord de L’Île-des-Sœurs était attendu depuis longtemps par les résidents de l’île. Adopté la semaine passée, l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Sœurs (APRIDS) se dit satisfaite du nouveau PPU, malgré quelques déceptions.
L’APRIDS a critiqué plusieurs éléments de la première version du PPU. L’association demandait entre autres une diminution de la densification, une meilleure planification des équipements collectifs et que la Ville s’assure de la capacité des infrastructures à desservir la population appelée à croître. «Les résidents de L’Île-des-Sœurs ont été entendus», estime le président de l’APRIDS, Daniel Manseau.
Parmi les points positifs, il souligne la nouvelle limite de hauteurs de 78 mètres pour les bâtiments, le lien prévu entre la Place du Commerce et la future station du Réseau express métropolitain (REM) ainsi que l’ouverture à l’utilisation de navettes électriques pour le transport collectif. Le taux de verdissement de 35% visé est également bien reçu.
«L’intention de réaliser des équipements collectifs est plus clairement inscrite dans le PPU et une étude des besoins est déjà en cours. On nous promet aussi une étude de circulation qui déterminera si un nouveau pont est nécessaire pour relier Verdun à L’Île-des-Sœurs. Les devis sont en préparation», indique par voie de communiqué M. Manseau.
Les membres de l’APRIDS accueillent aussi favorablement la limite de 2 950 nouvelles unités, soit 750 de moins que le plan initial. La densité demeure toutefois à 110 logements par hectare puisque le territoire visé se retrouve dans une aire <@Ri>Transit-oriented development<@$p> (TOD).
Déceptions
L’association souhaite que toute L’Île-des-Sœurs et non seulement sa Pointe-Nord soient encadrées par un PPU en vue d’assurer un bon développement résidentiel, particulièrement au Sud et sur le littoral ouest. Le maire de Verdun, Jean-François Parenteau a expliqué que l’ampleur du travail exigé pour la réalisation d’un PPU est trop importante pour que cela s’étende à l’ensemble de l’île. Il propose plutôt des projets réglementaires pour encadrer ceux à venir.
D’autre part, l’APRIDS est surprise que le ratio de 0,75 case de stationnement par logement soit maintenu. L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) désapprouvait cette limite dans son rapport. L’organisation locale estime aussi que la diminution des stationnements extérieurs risque de déplaire à la population locale.
Par ailleurs, le regroupement de résidents est satisfait de voir que l’arrondissement créera un comité de suivi citoyen au sein duquel se poursuivront des discussions avec les instances concernées.