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La crème du hockey féminin de passage à Verdun

Les joueuses de hockey Laura Stacey, Jessie Eldridge, Ann-Renée Desbiens, Jill Saulnier et Marie Philip Poulin ont rencontré les médias avant le Showcase de la PWHPA.
Les joueuses de hockey Laura Stacey, Jessie Eldridge, Ann-Renée Desbiens, Jill Saulnier et Marie Philip Poulin ont rencontré les médias avant le Showcase de la PWHPA. Photo: Josie Desmarais/Métro

Les meilleures joueuses de hockey de la planète seront en action cette fin de semaine au Centre 21.02, à l’Auditorium de Verdun, dans le cadre de la première étape du Dream Gap Tour organisé par l’Association des joueuses professionnelles de hockey féminin (PWHPA).

Les membres de l’équipe olympique canadienne Marie-Philip Poulin, Ann-Renée Desbiens, Laura Stacey, Jillian Saulnier et Jessie Eldridge, ainsi que plusieurs joueuses de l’équipe nationale américaine, seront sur place samedi et dimanche. Au total, quatre matchs seront disputés au cours de la fin de semaine et près d’une centaine de joueuses s’élanceront sur la glace du Centre 21.02.

Photo: Josie Desmarais/Métro

«Ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de hockey féminin à Montréal et de pouvoir être toutes réunies ici, à Verdun, dans ce bel aréna qui vient d’être rénové, c’est incroyable», a confié Marie-Philip Poulin à Métro.

«Tout est une question de visibilité. On croit beaucoup au dicton “si tu le vois, tu peux l’être et tu peux y rêver”. Pour les jeunes filles, c’est tellement important. Et il y a aussi le côté humain, on prend le temps d’aller voir les fans et de leur expliquer ce qu’on fait au quotidien. On est très fières d’être ici», a poursuivi celle qui a remporté quatre médailles olympiques, dont trois d’or.

Marie-Philip Poulin s’alignera d’ailleurs avec l’équipe Harvey’s cette fin de semaine. Elle pourra compter sur une gardienne de but qu’elle connaît très bien: Ann-Renée Desbiens. La portière de l’équipe nationale canadienne est quant à elle fébrile à l’idée de jouer au Centre 21.02, devant des gradins remplis.

«De jouer devant les fans, c’est très rare. On ne sait pas non plus quand nous allons revenir. Donc on a toutes très hâte», a mentionné Ann-Renée Desbiens.

Ann-Renée Desbiens
Photo: Josie Desmarais/Métro

C’est important de se rappeler qu’on ne joue pas seulement une fois aux quatre ans aux Olympiques ou encore au Championnat du monde. On existe au quotidien et on s’entraîne ici à Verdun tous les jours.

Ann-Renée Desbiens, gardienne de but de l’équipe nationale canadienne de hockey

Pour l’occasion, les joueuses mettront de côté leur rivalité avec les Américaines, croit la gardienne de 28 ans. Cette dernière avait réalisé 20 arrêts face aux États-Unis lors de la finale du Championnat du monde, remportée par la marque de 2 à 1 par l’unifolié en septembre dernier.

«Il y a tellement de talent dans ce groupe-là, et également énormément de respect. C’est sûr que si j’enfilais mon chandail d’Équipe Canada, ça serait différent, mais cette fin de semaine, on travaille toutes ensemble pour un but commun. On met nos égos de côté pour une mission bien plus grande que nous», a ajouté Ann-Renée Desbiens.

Environ 1000 billets ont été vendus au moment d’écrire ces lignes et les organisateurs s’attendent à voir entre 2000 et 3000 spectateurs au cours de la fin de semaine.

Horaire de la fin de semaine
15 octobre        13 h 30 Équipe Scotiabank c. Équipe Sonnet
15 octobre        16 h 15 Équipe Harvey’s c. Équipe Adidas
16 octobre        13 h 30 Équipe Adidas c. Équipe Scotiabank
16 octobre        16 h 15 Équipe Sonnet c. Équipe Harvey’s

Les étapes suivantes du Dream Gap Tour seront disputées à Truro, en Nouvelle-Écosse, du 4 au 6 novembre, ainsi qu’à Pittsburgh les 26 et 27 novembre.

À quand une ligue pour la PWHPA?

L’Association des joueuses professionnelles de hockey féminin ne s’en cache pas, l’objectif ultime est de créer une ligue professionnelle de hockey féminin viable, ce qui permettrait aux meilleures joueuses de hockey au monde de gagner leur vie en jouant au hockey.

Après plus de trois ans d’efforts, la ligue se fait toujours attendre, mais l’espoir, lui, est encore bien présent.

«On croit beaucoup en ce qu’on fait. Je ne te mentirai pas, c’est sûr qu’on voudrait que la ligue soit déjà créée, mais les grandes choses prennent plus de temps, c’est la réalité. On ne veut pas créer une ligue pour nous, on veut créer une ligue qui va survivre à travers le temps, pour le bien des générations futures», a précisé Marie-Philip Poulin.

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