Le Strom spa Nordique en pleine expansion
Le Strom spa Nordique a le vent dans les voiles. L’entreprise installée sur l’Île-des-Sœurs est en pleine expansion. Elle agrandira son spa Mont St-Hilaire et en construira un à Sherbrooke. Guillaume Lemoine, le copropriétaire, lorgne d’ailleurs le reste du Canada et les États-Unis.
Lors du lancement de Strom spa Nordique en 2009, l’entreprise œuvrait avec 50 employés. En 2010, Strom a connu sa première phase d’expansion. Le nombre d’employés a plus que doublé depuis son ouverture en 2009, passant de 50 à 125.
« On a vraiment connu une grosse croissance. Avec l’achat du spa au Mont St-Hilaire en 2014, on a presque doublé la taille de la compagnie » raconte Guillaume.
Lui et sa conjointe Anne Joyal, les propriétaires du Strom, on un plan 10/10 pour leur entreprise; ouvrir dix spas en dix ans. Guillaume mentionne que pour réaliser ce plan, il faudra entre autres sortir du Québec.
« Je commence déjà mes recherches pour le nord-est des États-Unis et l’est du Canada. Je suis approché par des intérêts dans l’Ouest canadien, mais je ne sais pas à quelle vitesse ça va aller. J’aimerais mieux que mes premiers hors Québec soient plus près, à distance de 5h d’auto. »
Le copropriétaire explique ne pas être fermé à l’idée d’acheter d’autres spas et de ne pas tous les construire. « Il reste environ 8 ans pour atteindre le 10/10 et on en a déjà trois. »
Pour ce qui est du nord-est des États-Unis et l’est du Canada, sans pouvoir en dire plus, Guillaume affirme avoir été établi des contacts. « En 2015, on commence notre démarchage hors Québec. […] J’ai six projets qui pourraient éventuellement se réaliser sur la table. »
Premier spa à Sherbrooke
En décembre 2014, Strom spa Nordique a fait l’acquisition d’un terrain de 100 000 pieds carrés en bordure du lac des Nations à Sherbrooke. Le site est situé entre le nouveau et l’ancien centre-ville et à proximité de l’Université de Sherbrooke. Dans le meilleur des mondes, Guillaume espère commencer la construction cet automne après deux ans de recherche pour le terrain idéal.
Guillaume profite d’ailleurs du fait qu’il n’y a pas de spa nordique à Sherbrooke. « Selon mes calculs, la ville atteint une masse critique qui fait qu’un gros spa est capable d’être rentable. »
Pour l’acquisition du terrain, ils ont délocalisé les fonctionnaires qui étaient là, ainsi que l’entrepôt d’Hydro Sherbrooke. La descente de bateau vers le lac pour les pompiers a été déménagée ailleurs et ils ont fait dévier la piste cyclable pour qu’elle contourne le terrain pour la partie spa.
Les maquettes de ce projet d’environ 6 M$ devraient sortir dans les prochains mois. « On va surement rester dans le moderne, mais je ne pense pas que ça va être comme à l’Île-des-Sœurs. Il va y avoir toutes les installations de bases et des innovations comme pour l’agrandissement de la phase deux à St-Hilaire. »
Pour l’agrandissement et l’ajout de trois pavillons au Mont St-Hilaire, Guillaume espère que cela se fera cet été-automne. « On ne double pas la superficie, mais pas loin. Avec la phase deux, ce sera plus grand que la phase un de Sherbrooke et plus grand que celui de l’Île-des-Sœurs. »
Marché compétitif
Guillaume affirme que le marché pour ce type d’entreprise n’est pas facile au Québec parce qu’il y a beaucoup de compétition. « Selon moi, il n’y a que les gagnants qui vont s’en sortir vivants. Il y a beaucoup d’offres en ce moment dans le marché pour les spas nordiques. »
Selon une étude effectuée pour l’Association québécoise des spas en avril 2014 par la firme Ipsos, cette industrie compte environ 140 établissements au Québec, génère environ 206 M$ de revenus et représente environ 4 000 emplois.
Pour la compétition du côté des États-Unis, il ajoute le marché est différent. « Les spas nordiques ça n’existe pas vraiment. C’est plus des spas urbains de jour et très féminins. C’est pour ça qu’on veut exporter notre concept. Ils n’ont pas un concept qui génère 35% d’hommes comme nous dans leur chiffre d’affaires. La thermothérapie et le spa nordique attirent beaucoup d’hommes. »