Un peintre verdunois sur la croisette
Tout juste de retour du Carrousel du Louvres, où il a exposé sa toile «Les 4 femmes», le peintre verdunois Éric Santerre s’active à réaliser un nouveau défi. En mai prochain, il participera à la toute première édition du International Fine Art Cannes Biennial, organisée au Palais Stéphanie dans le cadre du Festival de films de Cannes.
«J’ai été très surpris et touché d’être invité à cette exposition internationale. C’est une autre porte qui s’ouvre sur un autre monde artistique. Je surfe présentement sur une vague qui me permet de voyager à travers le monde. Je ne me mets aucune pression et profite plutôt pleinement de ces expériences tout en m’amusant», confie Éric Santerre.
Durant les six prochains mois, l’artiste s’affairera à composer une toile spécialement pour l’occasion. Il compte se laisser inspirer par la thématique du 7e art, récurrente dans son œuvre.
Un succès foudroyant
La carrière du trentenaire de Verdun est en pleine ascension, et ne cesse de le surprendre. En 2013, il est admis dans le prestigieux recueil International Contemporary masters, qui réunit les 60 artistes contemporains les plus importants du monde selon l’organisme Art Tour International.
Cette opportunité lui ouvre les portes du monde. À la suite de cette nomination, M. Santerre est invité à réaliser un portrait de Grace Kelly en l’honneur de la visite à Montréal du Prince Albert II de Monaco en juin 2013; un cadeau qui a été accepté et sera bientôt ajouté à la collection privée du prince.
Il participe également à des expositions au Vatican, au Musée Beffroi à Bruges, au Château D’Este à Ferrara en Italie, ainsi qu’au Palais royal de la Roumanie.
Heinz Playner, curateur de la célèbre galerie autrichienne Paks, qui représentera l’artiste à Cannes, ne tarit pas d’éloges sur le travail du Verdunois.
«Ses oeuvres d’art sont une expression intellectuelle, émotionnelle et surréaliste. Ses motifs sont à la fois provocants et intellectuels. À travers l’explosion des émotions, Éric Santerre essaie de rappeler au spectateur des aspects importants de la vie qui sont souvent oubliés.»
Cannes et Dolan
Pour sa participation à la biennale de Cannes, l’artiste s’est fixé tout un défi. Il espère rendre hommage, par son art, à l’un de ses compatriotes artistes québécois, qui s’avère aussi être le chouchou de la croisette.
Santerre compte s’inspirer du nouveau film en langue anglaise de Xavier Dolan, The death and life of John F. Donovan, qui mettra en vedette Susan Sarandon, Jessica Chastain et Kathy Bates, pour réaliser sa toile.
«J’ai des amis très proches qui travaillent à lui, et bien qu’il soit secret dans son travail, j’ai déjà réussi à obtenir quelques parcelles d’informations. J’espère pouvoir être en contact direct avec l’équipe de production très prochainement.»
En attendant de s’envoler vers la Côte d’Azur, l’artiste présentera huit de ses œuvres au Baobab Café, situé sur la Promenade Wellington. Jusqu’au 12 décembre, l’exposition propose des toiles éclectiques, dont les multiples détails exigent attention et curiosité, à la lumière du travail d’Éric Santerre.




