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Trucs pour conserver une bonne santé mentale et physique

La pandémie et le confinement ont eu plusieurs effets néfastes sur la santé mentale et physique. Il y aurait plusieurs moyens simples de les combattre.
Afin de passer à travers le confinement, il est recommandé de pratiquer une activité physique au moins 150 minutes par semaine. Photo: Collaboration spéciale

La pandémie de la COVID-19 et le confinement ont eu plusieurs effets néfastes sur la santé mentale et physique, souligne l’Alliance canadienne de kinésiologie. Toutefois, il y aurait plusieurs moyens simples de les combattre.

«Depuis le début de la pandémie, on a noté une augmentation de l’obésité. Des études démontrent qu’il y a une augmentation de 5 lb (2,26 kg) par personne depuis le premier confinement», relate la kinésiologue et administratrice de la Fédération des kinésiologues du Québec, Marie-Ève Corriveau.

Un élément auquel il faut faire attention, selon elle, puisque l’obésité est un des facteurs susceptibles d’augmenter le risque de développer des complications graves à la COVID‑19.

La pandémie amène aussi son lot de stress et fait monter le niveau d’anxiété de bien des gens, a-t-elle constaté.

Selon Mme Corriveau, ces problèmes sont surtout liés aux changements dans les habitudes de vie liés au confinement, dont le recours généralisé au télétravail.

«On ne sort plus pour aller au boulot en marchant ou en prenant le vélo. Les gens restent à la maison. Les horaires ont changé, ça peut aussi mener à une modification de l’alimentation», explique-t-elle.

Pour la kinésiologue, il est important de garder une bonne forme physique, ce qui peut empêcher l’apparition de maladies ou réduire les complications.

«Lorsqu’on est en forme, on peut mieux affronter les stress. On le sait, la pandémie est un facteur de stress très puissant parce que c’est de l’inconnu et on n’a aucun contrôle sur plusieurs aspects. La seule chose sur laquelle on a le contrôle, c’est sur nos habitudes de vie», dit la professionnelle de la santé.

Conseils

Afin de passer à travers le confinement, Marie-Ève Corriveau recommande de pratiquer une activité physique au moins 150 minutes par semaine, l’équivalent de 30 minutes par jour.

«Il est aussi possible de fractionner le temps d’entraînement. Le matin, on peut par exemple faire un programme de yoga ou d’exercices musculaires. Puis, sur l’heure de dîner, aller faire une marche dynamique et faire une danse le soir pour lâcher son fou», dit-elle.

Mme Corriveau ajoute qu’il est important de le faire dans le plaisir et non dans la performance.

Elle enjoint également les gens à consulter un kinésiologue, dont les séances peuvent se dérouler en télémédecine afin de démarrer ou reprendre un programme d’exercice.

«Ce qu’il faut retenir, c’est de se réinventer, de devenir créatif.» – Marie-Ève Corriveau

«La kinésiologie, c’est l’étude du mouvement humain. On est des spécialistes de l’activité physique et de la remise en condition», précise Mme Corriveau.

D’ailleurs, de plus en plus de médecins recommandent à ceux qui récupèrent des séquelles laissées par la COVID-19 de consulter un kinésiologue.

Plusieurs compagnies d’assurance collective reconnaissent désormais ce service au même titre que les physiothérapeutes et les massothérapeutes.

4 300

Nombre de membres en règle de l’Alliance canadienne de kinésiologie (ACK).


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