Une solution pour Milton/Parc ?
Une rencontre citoyenne concernant la cellule de crise de Milton-Parc a eu virtuellement lieu ce mardi 14 décembre. Elle s’est effectuée en présence des coprésidents de la cellule de crise et des différents acteurs qui interviennent à Milton-Parc. Elle a permis d’exposer les mesures prises ainsi que les ressources disponibles, de même qu’un moment d’échange.
Près de 90 personnes étaient présentes lors de la rencontre. Les sujets abordés concernaient majoritairement la situation de l’itinérance autochtone ainsi que la sécurité des riverains et la propreté des lieux. Le tout portait majoritairement sur la situation à l’intersection de la rue Milton et de l’avenue du Parc.
À la suite de la présentation, la population présente à l’événement a pu réagir en posant des questions aux intervenants. Différents sujets ont été soulevés comme la présence dans le quartier du centre La Porte Ouverte, qui accueille les personnes en situation d’itinérance, et le terrain vague situé au croisement de Milton et du Parc.
Ce terrain vague privé était un lieu de rassemblement pour les personnes en situation d’itinérance. Dernièrement, des grilles avaient été mises en place autour du terrain par le propriétaire. Cela a en conséquence repoussé les personnes en situation d’itinérance sur le trottoir.
La directrice du Service d’habitation de la Ville de Montréal, Clotilde Tarditi, a expliqué qu’il n’y a «pas de porte ouverte à la discussion» avec le propriétaire du terrain. Elle a ajouté qu’il serait en processus actif de vente, «ne souhaitant pas le vendre à la Ville».
Plusieurs citoyens et citoyennes ont témoigné de leur mécontentement malgré ce qui leur a été présenté.
À tour de rôle, les différents acteurs qui interviennent auprès des personnes en situation d’itinérance, notamment auprès des personnes autochtones, ont pu expliquer à la population présente leurs actions sur le terrain.
Des membres du Centre d’amitié autochtone de Montréal ainsi que Daibhid Fraser, directeur du volet Vers un chez-soi et Inuits Urbains de la société Makivik, étaient présents. Ces deux organismes viennent en aide aux personnes autochtones en situation d’itinérance.
La société Makivik emploie trois agents de liaison qui interviennent à Milton-Parc auprès des personnes en situation d’itinérance, et ce, en inuktitut.
Des membres de la Ville, du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que l’agent François Harrison Gaudreau du SPVM sont aussi intervenus lors de la rencontre. Ils ont ainsi exposé à la population les actions mises en place sur le terrain.
La cellule de crise Milton-Parc est une instance exceptionnelle qui regroupe les dirigeants des différents organismes et organisations qui interviennent dans ce secteur.
Elle analyse la situation de manière stratégique afin de proposer un plan d’action pour atténuer la situation de crise à laquelle fait face le quartier. La cellule de crise est coprésidée par Liette Bernier, directrice des services généraux et partenariats urbains pour le Réseau santé et services sociaux, ainsi que par Charles-Mathieu Brunelle, directeur adjoint – Qualité de vie.