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"Il est hors de question de laisser les cyclistes circuler sur les trottoirs"

Luc Ferrandez, candidat pour Projet Montréal, répond à la deuxième question de la rédaction : comment faciliteriez-vous la cohabitation voiture-vélo-piéton ?

Le nombre de cyclistes est en augmentation constante, et c’est tant mieux. Mais il ne faut pas que cette augmentation se fasse au prix de leur propre sécurité ou celle des piétons. Entre autres choses, il est hors de question de laisser les cyclistes circuler sur les trottoirs. Ils le font souvent par peur des véhicules sur les rues trop passantes ou trop étroites. Il faut aussi que la pratique du vélo soit compréhensible et prédictible par les automobilistes. Il est donc urgent de développer le réseau cyclable pour permettre aux cyclistes de prendre leur place sans nuire aux piétons et sans se mettre en danger. C’est la raison pour laquelle nous cherchons à multiplier les aménagements cyclables, y compris pendant les saisons plus froides où les pistes traditionnelles sont démontées. Chaque cycliste représente une voiture en moins sur le réseau ou un usager de moins dans les transports en commun. En ce sens, l’augmentation de la part du vélo dans notre quartier sert à tout le monde. 

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