125 000$ pour la conservation de L’Île-Bizard
Le ministre de l’Environnement Benoit Charette a annoncé lundi l’octroi d’une subvention de 125 000$ pour soutenir la mise en œuvre d’un plan de conservation de L’Île-Bizard. Cette somme vient appuyer la Ville de Montréal dans la gestion du paysage humanisé projeté sur le territoire.
Selon le gouvernement du Québec, un paysage humanisé vise à protéger la biodiversité d’un territoire habité (terrestre ou aquatique) dont le paysage et les composantes naturelles ont été façonnés au fil du temps par des activités humaines, en harmonie avec la nature. Désignée en septembre 2021, L’Île-Bizard serait le premier territoire au Québec à avoir obtenu ce statut.
Le paysage humanisé projeté de L’Île-Bizard […] permet de préserver les services écologiques d’importance qui sont rendus par la biodiversité sur ce territoire, et qui contribuent au maintien de la santé de la population montréalaise.
Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
La somme octroyée en début de semaine permettra notamment de mettre en place un mécanisme de gouvernance, d’information, de concertation et de coordination sur le territoire. Un suivi des objectifs de conservation de la biodiversité et de l’état des milieux naturels sera également effectué grâce à cette subvention.
Le paysage humanisé projeté de L’Île-Bizard couvre la partie ouest de l’île, et une partie de la rivière des Prairies et du lac des Deux Montagnes. En tout, il représente une superficie de 18 km2.
À savoir
- Le paysage humanisé de L’Île-Bizard est caractérisé par son paysage de bocage, constitué de champs entourés de haies arborescentes et de murets de pierre, créant ainsi un habitat favorable à la biodiversité.
- Le projet a été entrepris à la demande des citoyens et a été appuyé par les autorités municipales, par la communauté mohawk de Kahnawake et par les participants aux consultations publiques réalisées par la Ville de Montréal, ainsi que par le Ministère.
- La portion terrestre du paysage humanisé est majoritairement constituée de terres privées et est gérée par les autorités municipales. La portion aquatique est sous l’autorité du gouvernement du Québec.