Des fans d’adrénaline rassemblés au Stade

Des athlètes ont sauté de la tour du Stade olympique, samedi dernier, dans la cadre du cinquième festival de sports et d’action «Jackalope».

Ces dix adeptes de «base jump», une sorte de parachutisme extrême, étaient les premiers à participer à une compétition de ce genre, à Montréal.

Ils ont exécuté un saut en chute libre sur 60 pieds, puis un vol en parachute de 490 pieds d’une durée d’environ 40 secondes.

Pour l’athlète olympique en ski acrobatique Pierre-Alexandre Rousseau, il s’agissait d’un rêve.

«Le stade, c’est l’emblème de Montréal. On rêve tous de s’élancer du haut de la tour. En plus, elle a une inclinaison qui permet une petite marge d’erreur», a-t-il affirmé.

L’objectif des parachutistes était d’atteindre une cible au sol, dessinée sur l’esplanade du Parc olympique, dans le but de remporter la compétition de précision.

Les compétiteurs avaient à leur actif au moins 200 sauts en formule «base jump», ainsi que plus de trois ans d’expérience en parachutisme.

Selon Pierre-Alexandre Rousseau, moins d’un parachutiste sur 100 sait maîtriser l’art du «base jump».

Événement réussi
Selon Micah Desforges, président de Tribu Expérientiel, l’entreprise qui organise le «Jackalope», le festival a fait un bon coup en organisant la compétition de «base jump».

Pour les années futures, M. Desforges souhaiterait voir son festival en devenir un d’envergure internationale.

«On aimerait innover encore plus. Entre autres, on visualise peut-être des rallyes automobiles ou de l’escalade sur le mât du Stade», conclut-il.