Des milliers de dollars pour la sécurité des commerces
Solidaire avec les commerçants de la rue Sainte-Catherine touchés récemment par des actes de vandalisme, l’arrondissement de Mercier—Hochelaga-Maisonneuve leur apportera son soutien grâce à une contribution financière de 10 000$. L’argent sera utilisé pour renforcer la sécurité des commerces.
Le montant octroyé par l’arrondissement sera versé à même le fonds créé par la Société de développement commercial Hochelaga-Maisonneuve (SDC).
Après les actes de vandalisme qui ont eu raison des vitrines de cinq commerces de la rue Sainte-Catherine, dans la nuit du 27 au 28 novembre, la SDC a mis sur pied une campagne de soutien pour les commerçants touchés.
Cette campagne se veut un moyen d’appuyer ces commerçants et de compenser une partie de leurs pertes financières, tout en protestant contre le vandalisme.
«Les commerçants contribuent à faire de Sainte-Catherine une rue propre, agréable et sécuritaire pour les résidents du quartier. Nous ne plierons pas devant quelques individus radicaux», soutient Pierre Lessard-Blais, président de la SDC Hochelaga-Maisonneuve.
C’est donc après une discussion avec la SDC que l’arrondissement a décidé de collaborer.
«On a convenu comme conseil d’être solidaires», a commenté brièvement le maire Réal Ménard.
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, cet argent servira principalement à procéder à l’achat de caméras de surveillance, de grilles et de pellicules de protection pour les vitrines.
De son côté, la SDC a elle aussi versé 10 000$, qui s’ajoutera au 10 000$ de l’arrondissement. Jusqu’à maintenant, près de 900$ ont aussi été amassés, grâce à l’appui citoyen.
Certains commerçants auraient déjà signifié leur intérêt pour l’installation de systèmes de sécurité. Ils seront appuyés dès maintenant avec le fonds de soutien.
«On veut montrer aux commerçants que leur présence est importante dans le quartier, qu’ils font partie de la solution et non pas du problème, a ajouté M. Lessard-Blais. Au-delà des dommages matériels, on s’attaque à des gens qui travaillent six à sept jours semaine pour vivre de leur passion et boucler leur fin de mois.»
Une enquête est toujours en cours pour tenter de retracer les coupables. Aucune arrestation n’aurait encore eu lieu dans ce dossier.