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L’arrondissement de Montréal-Nord forcé de reporter trois autres projets

Photo: Archives/Métro Média

Lors du dernier conseil d’arrondissement, les élus de Montréal-Nord ont rejeté les soumissions déposées pour trois projets. La cause : l’arrondissement a une fois de plus reçu des soumissions accompagnées de prix exorbitants par rapport à ce qui avait été estimé. Un phénomène qui s’expliquerait par une surchauffe de la demande en services de construction dans la région métropolitaine.

Depuis le début de l’année 2019, l’administration nord-montréalaise a rejeté l’ensemble des soumissions reçues à la suite de 7 de ses appels d’offres, les jugeant pour la plupart trop onéreuses.

Plusieurs projets importants pour Montréal-Nord ont ainsi dû être reportés. Parmi ceux-ci, on retrouve l’aménagement permanent pour la piétonnisation de la rue Dijon, l’installation de sallies de trottoirs dans le secteur Marie-Clarac et la rénovation du parc-école Jules-Vernes.

Les soumissions rejetées au conseil d’arrondissement du 12 août :

  • Aménagement d’un espace public à l’intersection Langelier/Villeneuve
  • Ajout d’un système de chauffage, ventilation et air conditionné au bâtiment d’Horticulture de l’avenue Bellevois
  • Construction de saillies de trottoir pour ralentir les véhicules dans le secteur Marie-Clarac

« Dans certains cas, on retournera en appel d’offres », informe le directeur de cabinet de l’arrondissement de Montréal-Nord, François Purcell.

À titre d’exemple, pour le projet visant à installer des sallies de trottoirs dans le secteur Marie-Clarac, la soumission la plus basse soumise à l’arrondissement était 70% plus élevée que le coût estimé pour le projet.

Surchauffe de la demande

« Partout à Montréal, il y a beaucoup de chantiers et de travaux pour toute sorte de projet et ça créée une surchauffe parce qu’il n’y a pas plus d’entrepreneurs pour les réaliser, explique M. Purcell. Les entrepreneurs soumettent donc des montants très élevés. »

De son côté, l’arrondissement préfère attendre au lieu de surenchérir. « On ne pouvait pas laisser les citoyens assumer ces coûts-là, mentionne M. Purcell.  On est vraiment déçus, mais on ne lâche pas le morceau et c’est partie remise. »

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