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Le PLQ demande une enquête indépendante sur l’École Henri-Bourassa

La porte-parole de l'opposition en matière d'Éducation, Marwah Rizqy Photo: Capture d'écran

Le Parti libéral du Québec demande que soit amorcée une enquête publique et «transparente» pour faire la lumière sur les allégations d’élèves contre un enseignant de Montréal-Nord.

C’est ce qu’a fait savoir la porte-parole en matière d’éducation Marwah Rizqy lors de la période de questions à l’Assemblée nationale, mardi après-midi. Celle-ci faisait référence aux témoignages d’élèves qui affirment que l’enseignant Vincent Ouellette aurait tenu divers propos offensants en classe pendant plusieurs années.

La députée de Saint-Laurent a fait valoir l’argument que «rien» n’aurait été fait pendant plusieurs années malgré les plaintes des élèves à l’École Henri-Bourassa.

«N’est-il pas temps d’avoir une enquête indépendante et transparente pour comprendre comment cet enseignant a pu opérer pendant tellement longtemps en toute impunité?» -Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent

Mme Rizqy a soutenu qu’il ne faudrait pas s’en remettre à l’employeur de l’enseignant, le Centre de services scolaires de la Pointe-de-l’Île, pour tirer des conclusions sur cette affaire. Elle demande à l’État de se mettre dans la peau des victimes.

«Imaginez s’il y a une plainte sur un Poste de quartier de Montréal et qu’on demande au quartier général d’enquêter, a illustré Mme Rizqy. Ça n’a aucun sens.»

La députée de Bourassa-Sauvé, Paule Robitaille, a pour sa part demandé au ministre de réviser le mécanisme de plainte des élèves.

Confiance du ministre envers le CSSPI

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a répondu qu’il avait «pleinement confiance» envers le CSSPI pour mener l’enquête administrative sur l’enseignant qui a aussi été suspendu sans délai.

«Je pense qu’il faut laisser l’employeur aller au bout de sa démarche, mener son enquête, établir les faits, vérifier la teneur de la sanction qui serait à propos», a affirmé le ministre. Selon lui, il faut prendre garde de ne pas s’ériger en tribunal populaire.

M. Roberge a également affirmé que le gouvernement respecterait sa promesse d’instaurer un Protecteur national de l’élève.

En collaboration avec François Carabin

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