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Mouvement Montréal présente son candidat dans Montréal-Nord

Carl-Henry Jean-François et Balarama Holness Photo: Anouk Lebel/Métro Média

Le chef de Mouvement Montréal, Balarama Holness, a présenté jeudi matin son candidat à la mairie de Montréal-Nord. Originaire de l’arrondissement, Carl-Henry Jean-François compte s’attaquer à la pauvreté et montrer la «vraie couleur» du quartier.

«Montréal-Nord a la réputation d’être un quartier violent et pauvre. À Mouvement Montréal, nous voulons changer cette culture», a déclaré M. Holness, avant de présenter son candidat.

Pour y arriver, M. Jean-François a parlé d’un programme en trois points: l’économie, l’entrepreneuriat et l’aménagement du territoire.

«On veut dynamiser et moderniser l’économie de Montréal-Nord, c’est notre priorité. On veut aussi travailler sur l’entrepreneuriat, surtout avec les jeunes. À court terme, on veut aussi travailler sur les logements sociaux et rester proche des familles de l’arrondissement.»

Carl-Henry Jean-François, candidat à la mairie de Montréal-Nord pour Mouvement Montréal

L’annonce des candidats de Mouvement Montréal aux postes de conseillers se fera «prochainement», a-t-il affirmé.

Il ne s’est pas prononcé sur les révélations du Journal de Montréal concernant son rival de Projet Montréal, Will Prosper. «Ensemble Montréal a son candidat, Projet Montréal a son candidat et Mouvement Montréal a le sien, moi-même», s’est-il contenté de dire.

Un arrondissement «négligé»

Le chef de Mouvement Montréal, Balarama Holness, a lui-même été candidat à la mairie de Montréal-Nord pour Projet Montréal il y a quatre ans. Christine Black l’avait emporté avec 66,3% des voix. M. Holness avait recueilli quelque 6000 votes, «un succès phénoménal», a-t-il affirmé jeudi.

Il estime se démarquer de la mairesse Valérie Plante par son vécu.

«Notre programme, ce n’est pas quelque chose qu’on a analysé dans un local avec des experts. Ce sont des éléments, des personnes qui ont vécu cette réalité-là», a déclaré M. Holness, un ex-joueur des Alouettes de Montréal, qui a étudié le droit à l’Université McGill.

Dans un communiqué, il a vilipendé l’administration de la mairesse Christine Black, qui «a mal servi l’arrondissement pendant deux mandats, faisant preuve d’un grave manque de leadership, de compétence et de compréhension des besoins de la communauté».

Il a attribué la montée de la violence dans l’est de la ville est à l’insuffisance des investissements dans la jeunesse.

«Les 300 000 résidents de Montréal-Nord, RDP, Saint-Léonard et Anjou partagent tous un centre sportif», a-t-il illustré.

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