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50 ans de passion pour la danse

La danse peut être un art, un rituel ou un divertissement. Elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire. La danse a, en général, un rapport direct dans l’histoire avec les autres arts (musique, peinture, sculpture, etc.).

« La danse est le premier-né des arts. La musique et la poésie s’écoulent dans le temps ; les arts plastiques et l’architecture modèlent l’espace. Mais la danse vit à la fois dans l’espace et le temps. Avant de confier ses émotions à la pierre, au verbe, au son, l’homme se sert de son propre corps pour organiser l’espace et pour rythmer le temps ».

La danse moderne mise beaucoup sur le rapport unique de l’être humain envers son corps. De plus, la relation entre le corps et l’univers terrestre qui l’entoure est très exploitée. Les chorégraphes font souvent l’éloge de la beauté des corps et les utilisent afin d’exprimer des sentiments profonds.

En 1964, Hélène Tremblay, fondatrice de l’École de danse Hélène Tremblay, obtient un permis du ministère de l’Éducation. Elle enseigne à l’église Notre-Dame du Rosaire d’abord.

C’est alors qu’Hélène Tremblay, Suzanne Desjardins et Carl Carlson fondent l’Association des écoles de danse professionnelles du Québec. Hélène est aussi membre de la Fédération danse loisir du Québec. Elle a siégé au conseil d’administration avec Louis Perret, Pierre Morin,  Émile Neveu, Grégoire Marcil et quelques autres.

Hélène Tremblay est née le 17 septembre 1936. Son apprentissage de la danse débute à l’âge de 16 ans à l’école Rosita et Deno en 1952. Puis, elle enseigne sont art de 1953 à 1957. Elle présente plusieurs spectacles dans différents endroits populaires de l’époque tels le Casaloma, le Tropicana, le Mocambo.

C’est à New York, chez Dance Educators of America (D.E.A) et Canadian dance teachers of America (C.D.T.A) qu’elle a acquis de nouvelles techniques en danse. Elle a obtenu ses diplômes. Elle peut enseigner dans plusieurs catégories dont la danse aérobique.

En 1982 elle ouvrait un nouveau local Place Chaumont, à Anjou. L’école est reconnue et Hélène Tremblay est en demande. Plusieurs comités de loisirs l’invitent pour l’enseignement de leurs cours de danse. Elle se rend à la paroisse Sainte-Colette où les professeurs enseignent la danse sociale et la danse en ligne, durant plusieurs décennies. Durant de nombreuses années, se tenaient au sous-sol de l’église la soirée du mois, le samedi soir.

C’était l’occasion de renouer avec les amis qui étaient inscrits à ces cours de danse et d’approfondir les chorégraphies apprises. Au gala de fin d’année, les professeurs présentaient un mini spectacle qui faisait le bonheur et la fierté de leurs élèves.

Le succès de cette école de danse revient aux nombreux professeurs plus particulièrement Denise Jeannotte, Marielle Thivierge et Lise Simard.

En 2003, son fils Stéphane Beauchamp acquiert l’école de danse. Il  est diplômé de l’Association professionnelle des écoles de danse du Québec. Il a une formation avec Dance Educators of America, et en danse latine de l’école de danse St-Tropez. Il est chorégraphe depuis 1989, et il enseigne la danse sociale et en ligne depuis 30 ans. Il est membre de diverses associations de danse en ligne, dont la Guilde, Santé Danse et Unidanse.

Depuis quelques années,  cette école de danse  est présente à la résidence au Fil de l’eau. C’est heureux puisque de nombreux ex-résidents de Montréal-Nord y demeurent. Ils se souviennent du bon temps qu’ils vécurent à la paroisse Sainte-Colette. Ils participent avec enthousiasme à ce divertissement récréatif.

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