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Première étape vers un recours collectif ?

Photo: François Lemieux/Cités Nouvelles

La demande d’un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale d’intenter un recours collectif contre Québec et Ottawa pour diminution de service à l’Hôpital Sainte-Anne franchira une première étape, le 20 février. Le juge de la Cour supérieure, Donald Bisson, entendra une demande d’autorisation pour exercer ce recours.

Les avocats de Wolf William Solkin, un résident de l’Hôpital Sainte-Anne âgé de 95 ans, pourront alors faire valoir leur point de vue. M. Solkin juge que les services ont diminué de façon inacceptable à l’Hôpital Sainte-Anne depuis qu’il est sous juridiction provinciale, en avril 2016.

Après avoir déposé en automne la demande de recours collectif, les avocats de M. Solkin avaient réclamé une accélération du processus d’évaluation à la cour.

«Nous les vétérans sommes ravis d’avoir obtenu une audience rapidement parce que sommes en train de mourir tellement vite. On n’est plus que 135 ici à l’Hôpital Sainte-Anne. Chaque jour, il en meurt un ou deux», indique M. Solkin.

Selon le contrat de transfert de l’hôpital situé à Sainte-Anne-de-Bellevue, le ministère des Anciens combattants s’était engagé à débourser environ 150$ par jour, par patient, pour y maintenir la qualité des services.

Entre avril 2016 et mars 2018, le gouvernement québécois a reçu plus de 27M$, selon des données obtenues grâce à la loi sur l’accès à l’information. M. Solkin estime toutefois que cette somme a été mal gérée par le Centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) de l’Ouest-de-l’Île de Montréal.

Sa demande de recours collectif vise à ce que chacun des quelque 300 vétérans ayant séjourné dans l’établissement, ou les familles des défunts, reçoivent une compensation, qui inclurait des dommages punitifs estimés à 120$ par jour.

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