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Marcher pour le myélome multiple

L’édition 2018 de la marche. Photo: Gracieuseté – Myélome Canada

Plus d’une centaine de personnes ont participé le 3 octobre à la marche Myélome multiple de Montréal au Collège John Abbott. La 13e édition de l’évènement qui a lieu simultanément dans 32 communautés au pays a permis d’amasser plus de 600 000$ pour la recherche.

La marche annuelle de cinq kilomètres était de retour en présentiel après une édition virtuelle tenue l’an dernier en raison de la pandémie. L’évènement recrute chaque année des marcheurs qui amassent de l’argent pour la recherche de traitements et d’un remède contre le myélome multiple.

Cette année, c’est plus de 50 000$ qui ont pu être amassés à Montréal, permettant ainsi à Myélome Canada, l’organisateur de la marche, d’atteindre son objectif. À l’échelle du pays, l’objectif de 600 000$ a été dépassé avant même la tenue de l’évènement.

«On avait peur cette année de vivre une certaine fatigue pandémique au niveau des dons, mais l’engouement est toujours là et les gens ont été très généreux», indique la gestionnaire des affaires publiques et des communications de Myélome Canada, Jessy Ranger.

Il s’agissait de la treizième édition de la marche à Montréal. Depuis 2017, elle a lieu sur le campus du Collège John Abbott à Sainte-Anne-de-Bellevue.

Maladie incurable

Le myélome multiple est la deuxième forme du cancer du sang la plus répandue. Il s’agit d’une anomalie dans la fabrication d’un type de globule blanc nommé plasmocyte, situé dans la moelle osseuse, qui sert à combattre les infections.

Les plasmocytes anormaux, ou cellules myélomateuses, nuisent à la production de cellules sanguines saines. Elles peuvent aussi produire des anticorps anormaux qui auront un impact négatif sur les os et les reins, notamment.

Les personnes atteintes du myélome multiple sont habituellement diagnostiquées tard, car l’apparition de symptômes ne se fait que lorsque la maladie atteint un stade avancé.

Comme il n’y a pas de remède, les symptômes peuvent être traités pendant plusieurs années. Les rechutes sont cependant fréquentes jusqu’à ce que le patient soit à court de traitements.

«Chaque myélome est unique et les portes d’entrée de ce cancer sont variables, indique Mme Ranger. Certains patients vont avoir des problèmes d’anémie ou des infections récurrentes, d’autres vont être attaqués plutôt au niveau des os ou des reins.»

Cependant, avec le bon traitement, les patients peuvent vivre relativement normalement pendant une certaine période.

«Avant on parlait d’une espérance de vie de trois à cinq ans, mais aujourd’hui on parle plus de huit à dix ans, continue-t-elle. C’est une maladie qui passe par des cycles de rémission et de rechute, donc plus de traitements veulent dire une plus grande espérance de vie.»

C’est pourquoi, malgré son objectif ultime de guérir le myélome multiple, Myélome Canada finance des recherches de nouveaux traitements au pays avec les recettes de la marche, qui constitue sa principale collecte de fonds.

Une édition virtuelle de la marche se poursuit jusqu’à la fin de l’année, donc il n’est pas trop tard pour réaliser une marche individuelle et amasser de l’argent pour cette cause.

Neuf canadiens qui reçoivent un diagnostic du myélome multiple chaque jour.

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