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Rosemont: rencontre avec une boxeuse de haut niveau

À droite, Camille Goyer, championne de boxe au niveau national.
À droite, Camille Goyer, championne de boxe au niveau national. Photo: Courtoisie

Championne canadienne en 2019 dans sa catégorie, la boxeuse de Rosemont Camille Goyer n’a pas l’intention de s’arrêter là. Après avoir terminé ses études, elle compte s’investir encore plus dans la pratique de son sport pour se dépasser.

C’est en 2012 que Camille met les pieds dans une salle d’entraînement de boxe pour la première fois. Issue d’une famille sportive, elle cherche à découvrir un nouveau sport pour occuper son temps en dehors des études.

«J’ai commencé l’entraînement vraiment par curiosité. J’étais au Cégep dans ce temps-là et je n’avais rien d’autre à faire parce qu’il y avait les grèves étudiantes qui se déroulaient», raconte la boxeuse.

L’entraînement lui plait, ce qui l’incite à s’investir encore plus. Poussée par son coach qui voit en elle beaucoup de potentiel, elle se lance dans la boxe compétitive. Quelques années plus tard, elle remporte la compétition provinciale et devient championne au niveau national en 2019.

Allier études et entraînements

Pour l’étudiante, il n’est pas toujours simple de se consacrer à la fois à ses travaux universitaires et à sa passion pour la boxe. Pendant plusieurs années, elle ne parvient pas à atteindre des compétitions de haut niveau, faute de temps à consacrer aux entraînements.

Pourtant, elle ne baisse pas les bras et obtient une bourse de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec (FAEQ) qui va l’aider à progresser tout en poursuivant ses études.

«Grâce à cette bourse, j’ai pu participer à des camps d’entraînements en Irlande et en Angleterre. Ça m’a permis de payer des championnats nationaux et ça m’a ouvert des portes au Canada et à l’international», explique Camille.

Après avoir terminé sa maîtrise en pharmaco épidémiologie, elle travaille aujourd’hui dans ce domaine d’études. Elle ne compte pas pour autant arrêter la boxe. Au contraire, faisant partie de l’équipe nationale amateur de boxe, elle prévoit de consacrer plus de temps à ses entraînement.

«Je compte continuer sur la même tangente qu’avant, en poursuivant mes efforts. Maintenant que j’ai fini les études, je vais pouvoir m’entraîner beaucoup plus, au moins six jours par semaine», affirme-t-elle.

S’entraîner en temps de confinement

Pour continuer à s’entraîner malgré la pandémie, Camille a dû s’adapter. Les salles de boxes étant fermées, elle s’est souvent rendue au parc du Père-Marquette pour ne pas perdre son niveau et faire de la préparation physique.

«La crise a surtout eu un impact sur le type d’entraînements que l’on fait. On a dû un peu tout changer. En boxe on va souvent s’entraîner avec une autre personne ou en équipe. Mais là j’ai dû me concentrer plutôt sur le développement physique en essayant de garder ma motivation», précise-t-elle.

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