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Krystina Marcoux: marimba et arts du spectacle

Krystina Marcoux marimba
Krystina Marcoux, percussionniste Photo: Gracieuseté / Laurence Grandbois Bernard

Percussionniste connue pour sa maîtrise du marimba, Krystina Marcoux est aussi comédienne et metteuse en scène. En duo avec le violoncelliste Juan Sebastián Delgado, elle présente le concert virtuel L’Espagne enflamme le marimba.

C’est au conservatoire que Krystina Marcoux découvre le marimba, alors qu’elle est adolescente. Très vite, elle se passionne pour ce grand xylophone constitué de touches de bois sous lesquelles se trouvent des tubes métalliques.

«J’ai commencé à m’intéresser aux claviers et je suis tombée en amour avec cet instrument. Ce qui m’a plu avec le marimba, c’est sa versatilité. Ce mélange entre le groove de la batterie et la dimension mélodique du piano.»

Depuis, la musicienne n’a cessé de perfectionner et d’élargir sa pratique. Après avoir complété une maîtrise en interprétation musicale à l’Université McGill, la musicienne se rend en France pour étudier.

Ces années au Conservatoire National Supérieur de musique de Lyon sont l’occasion pour elle d’explorer d’autres disciplines comme la danse, mais surtout le théâtre et la mise en scène.

«Mon doctorat portait justement sur l’interdisciplinarité. J’ai étudié la manière dont le théâtre et la musique interagissent dans le cadre d’un spectacle, explique Mme Marcoux. J’ai aussi beaucoup appris là-bas auprès de Jean Geoffroy qui est un grand percussionniste et qui connaît très bien le marimba.»

En 2012, elle obtient le Premier prix du Concours de l’Orchestre symphonique de Montréal. Elle ne se limite cependant pas à un répertoire classique et, quelques années plus tard, elle accompagne l’artiste pop Pierre Lapointe lors de sa tournée européenne.

Concert virtuel

Au terme d’une année 2020 «très riche» d’un point de vue artistique, Krystina Marcoux a collaboré avec Pro Musica pour créer le concert L’Espagne enflamme le marimba qui sera diffusé du 28 février au 14 mars.

Pour l’occasion, elle sera accompagnée par le violoncelliste Juan Sebastián Delgado, avec qui elle a déjà travaillé en duo à plusieurs reprises.

«Le concert se compose de plusieurs solos au marimba qui sont plus dans un style lyrique ou romantique, et de deux pièces en duo avec le violoncelle. Ces deux pièces-là sont des pièces espagnoles de flamenco», précise l’artiste.

Le concert a été enregistré à la chapelle historique du Bon-Pasteur de Montréal pour un décor intime et une acoustique optimale.

«C’est une très belle salle, un lieu très privé. Là encore, j’ai voulu ajouter des éléments de mise en scène. Pour les pièces espagnoles notamment, je tape des mains et des talons, comme dans le flamenco classique.»

Projets futurs

Même si la pandémie réduit le champ des possibles, Mme Marcoux a plusieurs projets pour l’année 2021.

Elle a notamment participé au projet «De Beethoven à Bowie» du Festival Classica, lequel serait diffusé en avril. Cet été elle prévoit de filmer plusieurs vidéos en collaboration avec l’illustre pianiste Gustavo Beytelmann, figure majeure du tango argentin.

Elle espère toutefois pouvoir bientôt se produire de nouveau sur scène pour être en contact avec le public.

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