Planter pour son quartier
Le coup d’envoi du projet a été donné le 25 septembre, à l’occasion de la Journée de l’arbre, par une plantation de végétaux au centre d’hébergement Rousselot.
« Les jardins thérapeutiques sont des endroits où les résidents et leurs familles pourront se promener. On y retrouvera des arbres, des fleurs et des potagers qu’ils pourront sentir et toucher; bref, ce sera pour eux un environnement plus calme. On a des ressources pour l’entretien, mais s’ils le désirent, les résidents pourront mettre la main à la terre pour jardiner », explique Maxime Bergeron Laurencelle, chef de programme en organisation communautaire et recrutement des bénévoles, rappelant que les centres d’hébergement sont de véritables milieux de vie pour les gens qui y logent.
La superficie des jardins dépendra de l’espace disponible. Si au centre d’hébergement de la Maison-Neuve, dans Hochelaga-Maisonneuve, on envisage un aménagement de type terrasse; au centre Rousselot, à Rosemont, on projette plutôt développer une promenade sur l’espace d’une superficie équivalente à deux ou trois terrains de football, précise M. Bergeron Laurencelle.
« C’est la première année qu’il y a un véritable effort de verdissement. Plus que de simples jardins, on a vraiment essayé d’aller chercher des acteurs de la communauté pour nous aider à planifier le développement de cette initiative.
« On souhaite contribuer à améliorer la canopée montréalaise. En tant qu’institution du quartier, on a un rôle à jouer comme acteur social. Pour l’instant, c’est symbolique, mais on a un plan à long terme. Il ne faut pas oublier qu’on est en ville, et qu’il y a peu d’arbres. Comme on a des terrains, on s’est dit que ce serait une bonne idée d’y faire de la plantation », soutient le chef de programme.
Un potager à partager
Avec ce projet de jardins thérapeutiques, on souhaite effectuer une culture maraîchère qui profitera à tous les résidents du quartier.
« On veut offrir à la population une offre alimentaire diversifiée, quand faire se peut. Sur certains de nos sites, notamment au centre Rousselot, on peut produire suffisamment pour que ça devienne un jardin collectif. Cette année, on apprend à travailler ensemble. Pour les prochaines saisons, on vise la production d’une tonne de produits alimentaires à redistribuer à la communauté », annonce-t-il.
Pour mener à bien ce projet, le CSSS compte sur l’apport de ses résidents et de ses membres, des acteurs communautaires, mais aussi de la population et de bénévoles.
« Ils vont s’asseoir ensemble et faire la planification des jardins et des potagers. On s’est aussi associé à de grands partenaires comme le Jardin botanique, l’école d’horticulture et les Amis du Jardin botanique. On va voir comment on peut réaliser ça collectivement », a indiqué M. Bergeron Laurencelle.