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Remorquages en série aux Galeries Norgate

Photo: Valérie Beadoin/TC Media

Gare aux automobilistes qui se stationnent aux Galeries Norgate du boulevard Décarie. Jusqu’à 25 voitures, dont les propriétaires ne fréquentent pas nécessairement les commerces, peuvent être remorquées chaque jour. Une situation jugée excessive.

«Il n’y a pas assez de places de stationnements pour tous les clients. Beaucoup de gens utilisent notre stationnement pour ensuite prendre le métro Côte-Vertu en face ou bien aller faire des courses ailleurs. La compagnie Remorquage Gestion RSCN a le mandat de cibler les véhicules de ces gens uniquement», explique Chantal Melki, gestionnaire des Galeries Norgate.

Elle reconnaît toutefois avoir reçu plusieurs plaintes au cours de la dernière année. «À un certain moment, même les locataires se faisaient remorquer. C’est certain que ce n’était pas bon pour nous», affirme Mme Melki.

Lors du passage de TC Media, nous avons été témoins de deux remorquages en trente minutes.

C’est excessif. Trois secondes et le véhicule est parti. Les gens n’ont même pas le temps de réagir», s’indigne Rebecca Brassard, une cliente du centre commercial.

Une fois remorqués, les véhicules se retrouvent à la fourrière du boulevard Marcel-Laurin, Il en coûte 125$ plus taxes pour pouvoir récupérer sa voiture.

Tolérance
Les gestionnaires des Galeries Norgate ont dû discuter avec les responsables de la compagnie de remorquage pour qu’ils soient plus tolérants et qu’ils fassent des vérifications avant de retirer un véhicule.

«Je dois dire que depuis ce temps, les appels de plaintes ont vraiment diminué», indique-t-elle.

Chez RSCN, on nous assure qu’une liste des numéros de plaques des locataires et des employés est normalement consultée.

«On est tous des humains et on peut faire des erreurs, lance Tony, un des gérants, joints par téléphone. Si nous nous trompons, la personne n’aura pas de frais et nous ramenons le véhicule aux Galeries. Si nous sommes trop occupés, on leur paie le taxi.»

Il précise que les employés ont le droit de se stationner seulement lorsqu’ils travaillent.

Surveillance par caméra
C’est avec des caméras de surveillance que le remorqueur décide si une voiture doit être déplacée.

«Dès qu’une personne met le pied hors du terrain, on appelle un chauffeur qui peut se rendre sur place en cinq à six minutes. Il n’y a pas une journée pareille. On peut remorquer deux voitures une journée et entre 20 et 25 le lendemain», indique-t-il.

Les conducteurs fautifs sont principalement des usagers du métro ou des clients de commerces voisins.

 

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