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DeSousa fait appel

Point de presse du maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, dont la candidature à l'investiture du Parti Libéral du Canada (PLC) a été refusée, le mardi 28 février 2018, à la mairie de Saint-Laurent, boulevard Marcel-Laurin, Montréal, QC. Photo: Johanna Pellus/TC Media

Le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, refuse de baisser les bras après que le Parti libéral du Canada (PLC) ait rejeté sa candidature en vue de l’élection partielle du 3 avril dans la circonscription fédérale laissée vacante par Stéphane Dion.

«Je suis respectueusement en désaccord avec cette position, a déclaré M. DeSousa lors d’un point de presse, mardi. Je demande un examen et une décision au Comité d’appel permanent.»

Après avoir annoncé son intention de briguer l’investiture libérale dans Saint-Laurent, le 10 février, M. DeSousa avait déposé sa nomination officielle la semaine dernière.

«Des candidates ont déjà eu l’approbation du PLC et ont eu accès aux documents avec les noms et les numéros de téléphone des membres. Depuis sept jours, ceux que j’avais inscrits au parti reçoivent des appels des adversaires», fustige-t-il.

Le maire ignore le fondement du rejet de sa candidature, qu’il a appris dans une courte lettre du Comité du feu vert du PLC, datée du 26 février.

«Après analyse approfondie de votre admissibilité […], le comité ne recommande pas votre candidature à l’investiture. Votre nom ne sera donc pas sur le bulletin pour l’investiture», peut-on y lire sans plus d’explications.

Le PLC s’est refusé à tout commentaire pour des raisons de confidentialités, ajoutant que la date de l’assemblée de nomination n’a pas encore été fixée.

Règles
Selon les règles nationales intérimaires pour la sélection de candidats, une vérification des antécédents, la situation financière, l’éthique, la contribution antérieure de la personne à la vie publique, son engagement envers le PLC et tout autre critère jugé pertinent sont évalués.

«Je ne pense pas qu’une candidature comme la mienne peut être rejetée du revers de main. J’ai servi le public pendant 31 ans, mon nom est sans tâche, mes expériences sont connues, mes réalisations sont vantées partout et les citoyens de Saint-Laurent m’ont toujours réélu lors des quatre derniers mandats avec des majorités significatives», se défend M. DeSousa.

«Je n’ai qu’un objectif: sécuriser la possibilité d’avoir mon nom sur le bulletin et d’être capable d’être candidat pour que les gens se prononcent.» — Alan DeSousa

Controverses
Il a tout de même siégé sur le comité exécutif sous Gérald Tremblay qui a été au cœur de nombreuses controverses. M. De Sousa a tout de même tenu à préciser qu’il n’a jamais fait l’objet d’enquêtes.

Lors de l’annonce de son intention de se lancer en politique fédérale, l’envoi de courriels à des Laurentiens a fait polémique. La liste de diffusion utilisée semblait être celle du bulletin d’information de l’arrondissement.

M. DeSousa sait que cette décision du PLC peut favoriser d’autres candidats et souhaite que les citoyens décident. «Les Canadiens, les Québécois, les résidents de Saint-Laurent n’accepteront que des gens soient écartés d’un processus démocratique», ajoute-t-il.

Le maire n’a pas précisé s’il souhaitait se lancer dans les élections partielles sous la bannière d’un autre parti, indiquant qu’il mettait toute son énergie dans l’appel adressé au PLC.

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