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Quel changement positif, espéré pour 2022 ?

vox pop 2022
Arianne et Loïc. Photo: Alicia Casteras/Métro

À l’occasion du Blue Monday, le nom donné au troisième lundi de janvier qui est considéré pour plusieurs raisons comme le jour le plus déprimant de l’année, nous avons demandé à différents Montréalais de nos arrondissements quel changement positif ils espèrent dans leur vie, pour cette année 2022.

Le Plateau et le Sud-Ouest

Alors que Loïc espère tout simplement «qu’il fera beau temps» en 2022, car c’est «important pour le moral», Elizabeth explique sur un trottoir de l’avenue Laurier Est qu’elle souhaiterait avoir plus de temps pour elle cette année. «J’aimerais prendre davantage le temps de pratiquer des activités physiques, pour ma santé et pour mon bien-être mental», raconte la Québécoise, qui vient tout juste d’acheter ses premiers skis de fond.

Elisabeth, à droite sur la photo.

Croisée sur l’avenue Garnier du Plateau, Manon la quinquagénaire espère vivre en 2022 «dans une société qui soit moins individualiste et plus collective». «J’aimerais que les gens partagent plus, qu’ils aient plus de compassion notamment avec les personnes qui sont extrêmement seules.»

Manon.

Devant un arrêt de bus de l’avenue Mont-Royal, Yudé, âgé de 17 ans, s’indigne des itinérants présents dehors. «Je trouve ça incompréhensible qu’il y ait des gens qui vivent dans la rue alors qu’on vit dans une ville où il y a plein de condos qui sont vides», explique le jeune homme, qui rêve pour 2022 «d’un système social différent et meilleur.»

Yudé.

Un avis partagé rue de Lanaudière par Ariane, qui déplore notamment les conditions de vie des itinérants atteints de maladie mentale. Si la jeune femme rêve secrètement «d’une pilule miracle pour arrêter ces maladies», elle se contenterait déjà pour 2022 «d’un nouveau système social plus adapté pour accueillir et encadrer ces personnes».

La question de l’itinérance et de l’accès au logement est aussi un sujet qui interpelle les habitants du Sud-Ouest, dont John, qui a déjà par le passé vécu dans la rue. «J’espère que des personnes qui n’ont pas d’argent puissent aller dans des logements subventionnés, comme là où je vis», explique-t-il, adossé devant le restaurant le Greenspot sur la rue Notre-Dame.

John.

La solidarité et l’entraide étaient au cœur des conversations entre Emmie et Ella, qui marchaient aux alentours du marché Atwater. «J’aimerais voir plus de gens s’unir dans la compréhension de la pandémie, au sujet des vaccins et des masques, en espérant ne plus avoir à le faire en 2023», explique Emmie, soutenue par sa comparse. Cette dernière ajoute espérer également voir plus d’entraide dans la communauté, notamment pour les personnes qui vivent dans la rue, et pour les refuges qui les accueillent. 

Emmie et Ella.

Chez Métro, nous avons décidé de faire du Blue Monday une journée de nouvelles positives. Bonne journée!

Avec la participation de Lila Maitre et Alicia Casteras.

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