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Organismes communautaires Famille: l’importance d’aider les parents

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L'OTP a souhaité prendre le pouls de la situation auprès des parents d’enfants de 0 à 5 ans pendant la deuxième vague de la COVID-19. Photo: Gracieuseté/Fédération québécoise des OCF. 

Déjà avant la crise, les familles vivaient des défis au quotidien. Les parents, aux prises avec des problèmes d’éducation de leurs enfants, exacerbés par la pandémie, peuvent trouver des solutions auprès de deux organismes communautaires Famille (OCF) Verdun. 

Les ressources sont nombreuses, toutefois, les OCF constituent une catégorie particulière qui favorise notamment les échanges. «Le fait de parler avec d’autres parents qui vivent la même chose, ça fait encore plus un effet de [recharger ses batteries]», souligne une intervenante de l’organisme Pause-Parents-Enfants, Marie-Ève Perron. 

Les services sont gratuits et accessibles à tous, même aux parents plus fortunés.

«Comme société, si on soutient le parent, du même coup on est en train de soutenir tous les enfants.»

Marie-Eve Brunet Kitchen, directrice générale de la Fédération québécoise des OCF. 

La Maison des familles de Verdun constitue l’autre endroit où il est possible de trouver du soutien. Au début, la méconnaissance faisait en sorte que les gens avaient même peur de sortir sur leur balcon, constate la directrice, Danielle Brouillard.

Après quelques semaines, d’autres types de problèmes on surgit. «Ce n’est pas pareil quand on est habitué que tous aillent à l’école et que soudainement, on se retrouve confinés dans un appartement, dit-elle. En plus, il y a parfois du télétravail à travers tout cela.»

Isolement

Pour la Verdunoise et maman d’un petit garçon de six mois, Laeticia Charlet, l’isolement était le plus grand défi. «Un bébé c’est déjà beaucoup de répétitions, mais avec la pandémie, il n’y avait aucun espace ou aucun moment où je pouvais confier mon enfant», témoigne-t-elle. 

Son conjoint étant au boulot et leur famille habitant en Europe, Mme Charlet ne pouvait laisser le petit Isha dans les bras de quelqu’un le temps qu’elle souffle un peu. Elle ne savait plus où se tourner.

«J’étais donc très contente d’avoir une intervenante qui prenait le soin de me contacter toutes les semaines», raconte Mme Charlet en parlant d’une employée de la Maison des familles de Verdun. 

L’organisme Pause-Parent-Enfant a été témoin de situations similaires. «On a des familles qui viennent d’avoir un bébé. Ils sont dans les premiers mois de parentalité et ils viennent de perdre tous leurs repères, dit Mme Perron. Ils ne peuvent plus juste se promener et aller prendre un café. Il n’y a plus de lieux de socialisation.»

Dans certains cas, les hommes se sont sentis de plus en plus isolés aussi. «Les pères sont des gens qui ne consultent pas beaucoup dans les organismes de façon générale», mentionne Mme Brouillard. 

Selon la directrice de la Fédération québécoise des OCF, Marie-Eve Brunet Kitchen, cela s’explique notamment à cause de l’histoire du Québec en ce qui a trait aux préjugés et aussi à la place que prend la mère. 

D’autre part, elle souligne qu’il y a des défis pour les parents peu importe l’âge de leur enfant.«On peut avoir besoin d’en parler, d’avoir un autre regard que le notre ou juste de ventiller», dit Mme Brunet Kitchen. 

Bravo

La Fédération a lancé le 1er juin à l’occasion de la Journée mondiale des parents la campagne «Bravo les parents», qui s’échelonnera tout le mois, parce que plusieurs parents ne se sentent pas à la hauteur. C’est une façon de célébrer leurs accomplissements.

Pour plus d’infos : famillesverdun.com ou centreppe.com.

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