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Camps de jour: réserver ou attendre?

Photo: Artem Kniaz/Unsplash

À l’approche de la saison estivale, plusieurs organismes ont déjà ouvert les inscriptions pour leurs camps de jour. Même si l’on ne connaît pas encore les mesures sanitaires qui seront en place cet été, les parents ont intérêt à réserver sans attendre puisque les places sont limitées.

Déjà, les camps de jour de certaines institutions affichent complet, comme L’École de cirque de Verdun qui attend les consignes du gouvernement pour déterminer si des places supplémentaires pourront être proposées aux personnes sur la liste d’attente.

De son côté, le Repaire jeunesse Dawson (Dawson Boys and Girls Club) offre un camp de jour de huit semaines. Les inscriptions débuteront dans les prochains jours, et comme c’est le cas pour plusieurs endroits, une priorité sera donnée aux jeunes qui fréquentent déjà les programmes de l’organisme.

«Cette année encore, on est obligés de limiter le nombre de places à cause de la COVID-19», mentionne le directeur général, Chad Polito. Le Repaire jeunesse Dawson peut accueillir habituellement 120 enfants alors qu’il se restreint à 60 places dans le contexte actuel.

L’été dernier, les organisateurs ont dû complètement changer l’offre du camp de jour en créant des activités uniquement virtuelles. «C’était tout nouveau pour nous», témoigne M. Polito. Il est confiant que cette année, le camp pourra avoir lieu un peu plus «normalement». Des activités au parc ou encore à la piscine sont prévues, mais tout dépend de ce qu’annoncera le gouvernement, réitère le directeur.

«Les camps de jour, c’est essentiel pour les parents qui travaillent cet été. On est prêt à suivre les recommandations de la Santé publique et du gouvernement.» – Chad Polito, directeur général du Repaire jeunesse Dawson

S’adapter

Le camp de jour estival de L’Ancre des Jeunes, qui débute à la fin du mois de juin, possède quant à lui 16 places par session de deux semaines, ce qui représente un ratio d’environ quatre jeunes par animateur.

Les premières places sont également réservées aux jeunes qui fréquentent ses autres programmes. Mais, il y a quand même chaque année de nouveaux participants qui se joignent aux différents groupes.

Les inscriptions au camp, qui débutent en mai, sont habituellement comblées très rapidement, fait savoir l’intervenante sociale de L’Ancre des jeunes, Chrystelle Robitaille.

Chaque enfant peut participer au camp de jour pour un maximum de quatre semaines. Des activités sont proposées dans les parcs, mais il y a aussi habituellement une sortie à l’extérieur de la ville. Avant la pandémie, les jeunes se rendaient sur une base de plein air, mais il est incertain que ce type de loisir pourra avoir lieu cet été.

«C’est sûr qu’on va être à l’affût des consignes du gouvernement, souligne Mme Robitaille. Mais je n’ai pas de doute qu’on va pouvoir adapter nos activités aux mesures de la Santé publique.»

Dans ses autres programmes, l’organisme s’adapte déjà aux besoins des jeunes en adoptant une approche personnalisée.

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