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Never Was Average: dénoncer les injustices raciales à travers l’art mural

Never Was Average a reçu le prix du public lors de l’événement Nos Indispensables Photo: Gracieuseté/Facebook Never Was Average

Près d’un an après la présentation temporaire de la murale La vie des Noir.e.s compte sur la rue Sainte-Catherine, le collectif Never Was Average, situé sur la rue Saint-Hubert dans Villeray, continue de créer des murales pour dénoncer les injustices raciales au Québec et à l’international.

«On va continuer de revitaliser les espaces publics avec des fresques qui sont représentatives de la communauté noire à Montréal», explique Harry Julmice, co-fondateur de Never Was Average.

L’objectif derrière toutes les représentations murales et artistiques du collectif, comme celle sur Sainte-Catherine l’an dernier, est de faire en sorte que les citoyens soient conscientisés afin qu’ils sachent «quel est le portrait du racisme au Québec et quelles sont les solutions qu’on peut amener pour que ça se règle».

En entrevue avec Métro Villeray, Harry Julmice reconnaît que la murale La vie des Noir.e.s compte, développée en collaboration avec la fondation Dynastie dans le contexte de la naissance du mouvement Black Lives Matter, aura permis de créer un dialogue au Québec. Toutefois, il juge qu’il y a encore du travail à faire.

«Tant et aussi longtemps qu’il y aura des vies qui seront perdues en raison de ces enjeux-là, la problématique devra être prise au sérieux», précise-t-il.

Une dernière année récompensée

La conception de la murale sur Sainte-Catherine et le travail en général de Never Was Average au cours de la dernière année a été reconnu lors du gala Nos Indispensables du 21 juin. Le collectif a remporté le prix du public.

«Ce prix est important pour rappeler à tout le monde que la vie des noirs compte chaque jour », a indiqué la co-fondatrice du collectif Joanna Chevalier lors de son discours de remerciement.

M. Julmice abonde dans le même sens que sa collègue. Bien qu’il soit heureux d’obtenir la récompense, il a avoué ne pas être en mesure de s’en réjouir complètement.

«C’est difficile de célébrer une récompense quand quelqu’un a été assassiné dans le contexte où le projet a été fait. On n’a pas fait ça pour être récompensé», mentionne-t-il en ajoutant que d’autres fresques seront créées au cours des prochains mois pour dénoncer les injustices raciales.

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