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Ramaphosa est élu président de l'Afrique du Sud

Rédaction - The Associated Press

JOHANNESBOURG, Afrique du Sud — Les élus du parti au pouvoir ont porté jeudi Cyril Ramaphosa à la présidence de l’Afrique du Sud, dans la foulée de la démission de Jacob Zuma.

Les multiples scandales qui ont éclaboussé M. Zuma avaient matraqué la popularité du Congrès national africain, qui est au pouvoir depuis la fin du régime raciste de l’apartheid.

M. Ramaphosa était le seul candidat en lice, après que les deux formations d’opposition eurent décidé de ne pas participer à l’exercice. Ces dernières ont plutôt réclamé, sans succès, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections anticipées.

L’élection parlementaire s’est déroulée sous la présidence du juge en chef Mogoeng Mogoeng. M. Ramaphosa est l’ancien bras droit de M. Zuma et il a appelé à combattre la corruption.

M. Zuma nie avoir quoi que ce soit à se reprocher. Le Congrès national africain lui avait quand même demandé de démissionner, plus tôt cette semaine, sous menace d’affronter une motion de censure où sa défaite était pratiquement garantie.

M. Ramaphosa devient le cinquième président de l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid en 1994. Il devrait prononcer un discours sur l’état de la nation vendredi soir.

Plusieurs Sud-Africains ont célébré la fin du règne de M. Zuma et le rand s’est renforci face au dollar américain.

Le départ de M. Zuma a aussi été souligné par la fondation de Nelson Mandela, qui a demandé au gouvernement de sévir contre les «réseaux criminels» qui nuisent à la démocratie du pays.

L’Afrique du Sud souligne cette année le centième anniversaire de la naissance de M. Mandela en 1918.

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