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Éviter de s’éparpiller

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Frapper à toutes les portes, sans frapper convenablement à une seule, c’est courir le risque d’obtenir des refus qui provoqueront le découragement, ce qui rendra la recherche d’emploi de plus en plus difficile.

La recherche doit être structurée, rappelle Annie Marceau, conseillère en emploi au Cégep de Sainte-Foy, qui guide ainsi ses étudiants : «Choisis dix endroits où tu aimerais vraiment beaucoup travailler et fais les recherches nécessaires pour adapter ton CV et ta lettre. Il faut mettre le paquet.» Il ne faut surtout pas envoyer un CV non adapté à l’employeur.

«Répondre à des offres d’emploi inaccessibles est aussi une perte de temps. Si le diplôme détenu ne correspond pas à celui recherché, il y a de fortes chances que le CV soit éliminé», affirme Pierre Francq, directeur du Service de gestion de carrière à HEC Montréal, qui avance que le candidat doit répondre à 80 % des critères exigés pour offrir ses services.

«Les étudiants au baccalauréat me disent souvent : “On ne voit pas d’offres d’emploi qui ne demandent pas d’expérience”, poursuit-il. Ce à quoi je leur réponds qu’ils n’en verront jamais. L’employeur qui affiche sur nos babillards vient chercher nos étudiants pour leur expertise. Il est prêt à les rencontrer.»

Lyne Gosselin, conseillère d’orientation au Centre de formation professionnelle Pierre-Dupuy, voit aussi des étudiants abdiquer devant des offres d’emploi qui semblent inaccessibles. «L’employeur demande souvent un peu plus que ce qu’il veut, justement pour que les candidats s’éliminent d’eux-mêmes et ainsi, avoir moins de candidatures à évaluer. Il y a peu de chances qu’un candidat réponde à 100 % aux critères de l’offre publiée.»

Tiré de L’unique répertoire des entreprises qui recrutent, Septembre éditeur.

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