Mobilité

Voitures électriques: silence… on roule!

filionn - Métro

15 novembre 2010 à 11h53 - Mis à jour 5 mars 2013 à 15h48 2 minutes de lecture

Nous aurions sûrement bien rigolé si on nous avait dit, au tournant du nouveau millénaire, que 10 ans plus tard, nous ferions l’essai non pas d’une, ni de deux… mais bien de quatre voitures électriques. Et ce, dans une seule et même année! «Quel optimisme», aurions-nous alors dit. Sauf que…

Sauf qu’au cours des cinq derniers mois, nous avons pris place derrière le volant de quatre bolides électriques. C’est quand même historique, avouez. Surtout qu’il ne s’agit pas de prototypes loin de la production. Au contraire : ces voitures se trouvent déjà à l’étape de la chaîne de montage ou elles ont déjà été mises en marché.

Voilà qui prouve que les percées technologiques n’avancent pas : elles courent. «La technologie est mature, elle s’en vient, elle est même actuellement lancée sur le marché. Et ça va plus vite que ce que l’on estimait», déclare Ryan Klomp, porte-parole pour le programme écoTechnologie à Transports Canada.

Vous en doutez? Jetez un Å“il sur nos essais électriques. Vous constaterez que la voiture électrique n’a rien du vaisseau spatial et qu’elle se conduit comme n’importe quelle autre voiture.

Certes, l’autonomie électrique demeure limitée et la recharge des batteries exige plusieurs heures – pas mal plus qu’un plein d’essence de quelques minutes à la station-service. On sait donc que la voiture électrique ne remplacera pas dès demain la voiture conventionnelle. Reste qu’elle est bien vivante et qu’elle viendra très prochainement combler des besoins particuliers, dans la foulée d’un transport plus «vert».

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Le pour :

Zéro carburant, zéro émission
Peu d’entretien (pas d’huile, pas de bougies d’allumage)
Accélérations instantanées – sans l’intermédiaire de rapports de transmission
La technologie en est au point où ces voitures se conduisent comme n’importe quelle autre

Le contre :