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Far Cry 3 : délicieusement dangereux

L’acteur Michael Mando, né à Québec, campe le rôle de Vaas Monténégro, le gentil psychopathe. Photo: Ubisoft/Collaboration spéciale

Far Cry 3 est un excellent jeu d’Ubisoft Montréal.

Sur une île qui a l’air paradisiaque se trame un scénario d’une violence extrême. Sept jeunes en quête de sensations fortes se retrouvent prisonniers. Leur éden, non cartographié, abrite une bande de dégénérés dont le business compte la traite des blanches, la drogue et le kidnapping. Nous campons Jason Brody. Face à toute cette barbarie, nous devons agir.

Far Cry 3 (FC3) paraît quatre ans après son prédécesseur. Tout ce que j’avais reproché à Far Cry 2 a été corrigé. Ce titre à la première personne incorpore désormais des éléments de jeu de rôle. Nous devons, afin de progresser, nous soigner à l’aide de plantes et fabriquer certains de nos équipements. En effet, avec le cuir des bêtes chassées, nous pouvons bricoler sacs à dos, portefeuilles et étui à pistolets, etc. C’est bien pensé! Le nombre d’armes, de voitures et de missions plaira aux plus difficiles.

Le danger est partout sur cet atoll. Non seulement ces pirates des temps modernes veulent-ils nous trucider, mais il faut aussi se méfier de la faune! Près de 40 animaux, allant du tigre à l’ours, en passant par les requins, sont susceptibles de ne faire qu’une bouchée de notre joli petit popotin. Ils sont féroces et affamés. Ceux que je déteste le plus dans le jeu sont les dragons de Komodo.

Ces varans peuvent atteindre 3 m de long, et leur sifflement vous fera frémir! La trame sonore et la bande originale contribuent énormément à l’immersion.

L’acteur Michael Mando, né à Québec, campe le rôle de Vaas Monténégro, le gentil psychopathe. Sa prestation juste donne le ton à cette aventure. Il a été modélisé avec brio. Il prête aussi sa voix aux versions française et anglaise dans le projet. Il vole le show, dans les deux langues.

L’équipe de FC3 a fait ses devoirs. L’iconographie de l’interface est parfaite. Les menus, très intuitifs, sont bien pensés. Lorsque la fabrication d’un item peut se faire, nous en sommes avertis immédiatement. Un bouton suffit pour l’activer : simple et efficace! Et en bonis, le jeu est l’fun!

Le dernier-né d’Ubisoft témoigne très bien de ce que peuvent faire des concepteurs à qui on donne le temps et les moyens de bien travailler. Espérons que ce nouvel opus fera école non seulement sur le marché, mais au sein de la compagnie.

Bémol : les serveurs d’Uplay ont des ratés! De grâce, Ubisoft, il faut trouver une solution afin de les stabiliser. Il y a longtemps que ça dure…

Mais bravo à toute l’équipe!

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